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vendredi 29 juin 2012

Concert Family Tour : La Playlist du Leader Sur un Choix de l'Ultrabassiste

Hier soir, à l'issue de la répète du mercredi, exceptionnellement déplacée au jeudi pour cause de match Espagne Portugal, autour de la table en teck et de bières de Moselle, sous la dictée attentive des musiciens, notre Leader Maximo a esquissé une liste définitive à caractère provisoire des titres que nous allons jouer le 13 juillet. Nous avons bien fait attention d'alterner les tonalités, avons fait le choix d'une entame pêchue, ouvrant sur nos compos, qui seront comme un écrin à notre nouveau bébé "solex"avant d'entreprendre une remontée rythmique sur les deux géants que sont Ray Charles et James Brown..

mercredi 27 juin 2012

Soirée A Uzes

Le Leader, L'Ultrabassiste, et le chanteur ainsi que leurs épouses ont fait une petite virée sur Uzes ce mardi soir, sur la proposition de Catou. le groupe a mangé un bout dans un restau de la place aux herbes, écouté un chanteur de rue : Sylvère Madec (très belle voix). Entre musiciens ils ont échangé leurs adresses de blog, tout en mangeant un somptueux café liégeois. Après le repas, ils ont fait une balade à travers les rues de la vieille ville jusqu'au Pavillon Racine. 









mardi 26 juin 2012

Une Visite Chez La Concurence

A la radio d'Avignon, Je travaille avec un bassiste. Bruno S. En quelque sorte un UltraBassiste, mais d'Avignon. Depuis plusieurs mois nous nous donnons des nouvelles de nos groupes respectifs, partageant nos expériences, exprimant nos joies et nos peines, rendant compte des progrès ou au contraire des reculs de nos déambulations artistiques.

Le groupe de Bruno s'appelle Warm'Up. Ils font des reprises, dans le style Pop-Rock-Variété avec un répertoire qui s'étend des Cactus de Dutronc à Seven Nation Army des White Stripes. Ils répètent dans une salle voûtée de la Cité Administrative d'Avignon, le long des remparts. Elle s'appelle "La Salle des Ogives". Mardi dernier mon collègue m'a invité à suivre une des répètes de son groupe. Je me suis donc présenté vers 17h30 sur un parking, Bruno et son copain guitariste rythmique, nouvel arrivé dans la formation m'attendaient avec un volumineux cartons contenant leur nouvelle table de mixage.

Nous avons rejoint la salle, de dimensions similaires à celles de notre SJM, mais avec un vertigineux plafond voûté culminant à presque quatre mètres. Ils partagent cette salle avec un club de fitness il me semble : sur l'un des murs s'entassent des tapis de sol qui appellent la sieste vespérale.

Claire, une femme menue brune aux cheveux courts et bouclés m'a très gentiment accueilli. C'est la batteuse - et Leader- du groupe. A coté d'elle une jeune femme blonde, cheveux mi-longs, grande et mince s'est présentée comme la chanteuse, Marilyne. Le guitariste solo, David, du gabarit de notre Jako, commençait à installer le matos. La particularité de ce lieu "administratif" fait que les musiciens doivent installer la sono, les amplis et tout le câblage à chaque répète, puis les ranger en fin de séance. Tandis que les membres de Warm'up continuaient l'installation, j'ai un peu discuté avec la chanteuse. C'était amusant car nous étions confrontés au même problématiques : problèmes de voix, de place au sein du groupe, d'apprentissage des textes.. Enfin des trucs de chanteurs !

le temps a filé durant une bonne vingtaine de minutes durant lesquelles les musiciens se sont battus avec la nouvelle table de mixage, rebelle à leurs sollicitations hésitantes. Et puis la voix de la chanteuse a jailli des deux enceintes amplifiées Yamaha : La séance pouvait commencer. Il était plus de 18h. Le groupe a enchaîné plusieurs reprises, avec beaucoup de cohérence, sous la direction plutôt ferme de la batteuse, désireuse visiblement de ne pas perdre trop de temps, réglant le tempo, conseillant les uns et les autres. Comme notre Pierrot, mais avec des baguettes, et sans le regard de glace.

Ils doivent jouer prochainement en concert, et j'ai retrouvé cette tension des répètes d'avant concert avec peut être une concentration plus importante qu'au sein des UFR. peu de parlotte entre les titres, un travail efficace et pragmatique tendu vers un objectif clair. Assez différent de notre façon de travailler, plus floue. Mais au final un discours similaire : "Ca va être dur, mais de toute façon il faut s'approprier les morceaux, et on va y arriver".

Ils m'ont même fait l'honneur de me permettre de chanter deux titres avec eux, ce qui m'a touché, et procuré beaucoup de plaisir dans les duos avec Marilyne. Inutile de dire que ma technique vocale les a un peu surpris !

Une excellente soirée, qui m'a permis de constater que nous partagions beaucoup de choses avec nos confrères,  et m'a conforté  dans l'idée que nous n'étions pas si mauvais que ça, finalement, même si notre professionnalisme laisse parfois à désirer. En fait je pense que ce qui compte c'est le résultat, et la décontraction, c'est notre luxe. Et merci Pierrot pour cela. Ceci dit, avec les Warm'up, j'ai tout de même eu le temps de partager une bière San Miguel à la mi-séance, comme quoi les recettes éprouvées pour resserrer le collectif marchent toujours !

Quelques Photos, et une vidéo pour illustrer tout ça.





lundi 25 juin 2012

Dis Moi Papa

Notre Leader, le Grand P. explore toutes les voies possibles et imaginables pour exprimer son talent artistique. Aussi en marge de son activité au sein du groupe des UFR s'est-il lancé dans un projet pharaonique : une comédie musicale. Ca retrace la vie d'un type pas très recommandable, père de famille, despote familial, qui impose au siens une volonté de fer bien que lui-même s'accorde quelques privautés.
Voici en avant première un extrait du spectacle. Ca demande encore quelques retouches, mais on perçoit sans efforts le potentiel commercial. Pierrot nous démontre ici, si c'était encore possible, toutes les facettes de ses possibilités : musicien, compositeur, auteur, il est aussi acteur. 
Sur une mélodie d'Henri Dès.

jeudi 21 juin 2012

Pour La Fête de la Musique La Répète Continue Avec Jukebox (Ouaouhhh)

dimanche 17 juin 2012

Un Rocker du XIXème

Chuppa Chups, Filmé Par Jean-Paul

samedi 16 juin 2012

Lololalolo Fait Son Outing de Chanteuse Sur Youtube

Guit'Art

John Byrne-electric blue acid yellow-21st

The Meaning Of Life

vendredi 15 juin 2012

C'est Ce Titre Qui Ouvrira le Concert

jeudi 14 juin 2012

I Feel Good à 1 Mois du Concert : Va Falloir Bosser Encore Un Peu !

mercredi 13 juin 2012

Le Family Tour ; Un Point à 4 Semaines de L'Echéance

De quoi pourrais-je bien parler aujourd’hui ? Des deux dernières répètes sans doute, ce serait le mieux. De notre décision de travailler sur un concert, à la demande insistante de Poun. Il est vrai que si l’Ultrabassiste n’avait pas fait un forcing effréné pour que nous acceptions sa proposition peut-être aurions nous continué à nous assoupir d’échecs en échecs dans nos tentatives de reprendre des morceaux inaccessibles à notre compétence. Il a bien fait de convaincre à force d’arguments chacun d’entre nous, car comme vous le savez : nous ne sommes pas prêts. Nous ne serons jamais prêts d’ailleurs. Ce pourrait être la devise de notre groupe : Les UFR : Ils ne sont jamais prêts, et ils en sont fiers !

Mais grâce à l’Ultradentiste, tout cette lassitude accumulée au fil des dernières répètes s’est envolée. C’est avec une énergie nouvelle que nous entreprenons le travail de préparation de cet événement que constitue chaque année ce que nous appelons le « Family Tour » à Ritchwood Hall, résidence de notre bassiste. Le lieu et le moment sont assez magiques : imaginez la terrasse aux allures d’esplanade séparant l’habitation principale de la piscine en cette fin de soirée estivale, veille du 14 juillet. La douceur de l’air, le soleil qui se couche derrière les toits de la maison, le léger zéphir qui s’écoule au dessus de la piscine et restitue sa fraîcheur, le ciel s’estompant dans des couleurs pastels, traversé par les blanches émanations des avions de ligne, les oiseaux qui se poursuivent en plongeant parmi les invités qui se retrouvent au bar de la cuisine d’été, mêlant leurs trilles aux babil des convives dans ces instants apaisés, entre chien et loups, où la ville proche se prépare à la nuit. Les bruits citadins s’amenuisent , comme si un ingénieur du son suprême en baissait le volume progressivement afin de préparer chacun au concert dans un fondu enchaîné maîtrisé.

C’est le rassemblement des familles et des amis, avec ce regard bienveillant qu’ils ont sur nous, la tendresse qu’on peut lire sur leur visage et l’indulgence dont ils savent faire preuve pour juger notre travail. L’apéro s’étire en attendant les retardataires et pour les UFR une tension positive monte au plus profond de leur corps. Ils savent qu’aux premiers coups de baguettes du Carré, ce trop plein se libérera enfin et qu’ils plongeront dans cette exposition aux autres, la joie chassant la crainte, le plaisir submergeant la peur. Comme à chaque fois ils donneront tout : le chanteur roulera sur le sol en poussant des cris d’animal malade, le batteur martèlera le tempo avec l’impassibilité de Charly Watts, la pianiste se prendra pour Gene Vincent, le bassiste fermera les yeux, le guitariste embouchera son saxo, le Barde restera immobile et l’intérimaire, le Kreax, fera des variations bossa sur les solos rocks en tournant le dos à tous le monde ou en fixant son clavier au travers de ses binoculaires pour être certain de bien contribuer au principe d’incertitude d’Heisenberg appliqué à la musique : « je pourrais savoir la note que tu joues, je pourrais savoir quand tu la joues, mais en aucun cas je n’aurai la certitude que nous jouerons la même note en même temps (et je ne parle même pas de la jouer dans le même morceau) ».

C’est d’ailleurs ce qui fait toute la beauté de notre travail : ce combat permanent entre la rigueur que nous tentons d’imposer à notre jeu par des répétitions visant à installer des automatismes, et le hasard qui introduit constamment des fluctuations et fait que nous ne jouons jamais deux fois la même chose. Ca rappelle tout à fait l’approche quantique de la physique dans laquelle il n’existe que des probabilités de déroulement de tel ou tel événement ce dernier se révêlant plus ou moins probable en fonction de l’entropie du système, entropie qui traduit le degré d’organisation de l’information. On aura compris que chez les Undertakers, l’entropie est à son maximum : Dans le message (un titre) que nous tentons de faire passer, toutes les notes sont bien là, mais un peu en vrac, avec en plus quelques notes surnuméraires pour faire bonne mesure. Enfin, quand je dis « bonne mesure » c’est une façon de parler, car coté mesure parfois ça sautille un peu aussi ! Mais au final, macroscopiquement parlant, et pour l’auditeur peu averti, sur un malentendu, ça passe ! Undertakers : Ils contribuent à l’Entropie de l’Univers, et ils en sont fiers !

Les deux dernières répètes ont visé à baliser un peu notre travail, et le rendre un rien plus homogène, et surtout reproductible. Une douzaine de titres ont été sélectionnés par Poun parmi la trentaine que compte notre répertoire. Nous travaillons ceux-là, et uniquement eux. Quatre ou cinq posent encore problèmes : nous les connaissons « à peu près ». En priorité nous avons fixé la forme que doit prendre désormais « Everybody Needs Somebody », d’autant que ce sera lui qui ouvrira le concert. Il est vrai que depuis que nous l’interprétons sa structure a varié de multiples fois. En concert c’est souvent de manière miraculeuse que chacun d’entre nous a pris son chemin musical sur ce titre avant de retrouver les autres, un peu par hasard sur le final, à la surprise de tous, avec une lueur de soulagement et d’étonnement dans le regard façon rescapé d’un treck dans le désert, dans le style « ah, tu est là aussi, toi ? mais par où es tu passé ? ».

D’autres titres passent bien, le Ray Charles, « I Feel Good », les deux Sweet Home – Chicago et Alabama- ; La Fille du Père Noël que nous interpretons en duo, Lolo et moi me plait beaucoup, qui a le mérite de mettre en avant la voix de notre pianiste/choriste, surtout depuis qu’elle a découvert que c’était mieux quand on parlait DANS le micro. Les compos tournent à peu près, et notre petit dernier, Solex, prend forme tranquillement. On l’a joué avec et sans sax, et personnellement je le préfère sans, mais ce sera au groupe de décider de la forme finale, bien sûr. Pour le Cochon on est revenu à une version plus primitive, brute, que nous avions abandonné il y a pas mal de temps, mais qui correspond mieux à l’esprit de ce titre. Chuppa Chups tourne pas mal. Juke Box, Bête de Scène, BrockandRoll sont corrects. D’une manière générale il reste à améliorer les chœurs. C’est tellement agréable quand le refrain est harmonieux, que les voix s’accordent et se complètent. Enfin si nous devons nous produire en formation étendue lors du concert, c’est à dire avec Jean-Paul, il va falloir fixer les interventions de sax : régler les duos avec Pierrot bien sur, mais aussi lister les titres où le saxo est pertinent et ceux qui ne nécessitent pas son intervention. Il serait ridicule d’introduire du sax dans un titre simplement pour utiliser le saxophoniste. Qu’il se rassure : Il sera non-payé au forfait, qu’il joue un ou plusieurs titres !

Je crois que l’état des lieux est complet, à un mois de l’échéance, et je ne manquerai pas de vous tenir au courant des évolutions de notre préparation. Restez connectés !

lundi 11 juin 2012

Solex Encore !

Il y a deux versions de Solex à l'heure actuelle. L'une et l'autre sont aussi imparfaites, avec pour sujets principaux le Leader et le chanteur (moi !). Comme je filme nos répètes avec mon fidèle Iphone, et qu'il est difficile de chanter et filmer en même temps, je pose en général l'appareil sur mon lutrin, près de mon cahier de textes. La parallaxe et l'équilibre précaire de l'iphone posé sur sa tranche font que le plus souvent je suis déporté sur le coté avec un cadrage et une exposition plus qu'approximatifs ! Avec un superbe contre-jour aussi vu que juste derrière moi il y a une puissante ampoule. D'où les similitudes entre toutes nos vidéos, dont le cadre immuable pourrait presque passer pour un parti pris stylistique : image statique, sale, couleurs médiocres, et moi gesticulant au milieu pour compenser le long plan séquence : une image "Garage" !

J'ai changé récemment d'ordinateur. Mon nouveau portable, beaucoup plus puissant que le précédent, associé avec un logiciel de montage de dernière génération me permettent un peu plus d'audace dans la construction de mes clips. Ainsi pour tester la machine, ai-je imaginé  compacter deux prises de vue/son en une, me permettant un faux champ contre-champ sur le guitariste et moi même. Cela donne un peu plus de rythme à la réalisation et occupe le spectateur qui de ce fait a moins l'idée d'écouter la chanson. Pour tenter de pallier les défauts de la bande son, j'ai collé des bouts de sons ici et là, tenté de resynchroniser le tout.. Pas terrible au final, mais plaisant à fabriquer. Chronophage par contre  : Trois heures de boulot !



samedi 9 juin 2012

Solex : Concours d'Elégance 2005 au Gambrinus







Propisitions de Pochettes Pour Le Nouveau Single des Fossoyeurs







Solex Extended Play

En répétant Solex, on s'aperçoit que le titre ne dure guère plus de 2mn30.. Pour le prolonger un peu, j'ai rajouté un couplet qui rend hommage à la route 66 (en solex, on a VRAIMENT le temps de voir le paysage !). il ne manque plus qu'un solo pour rappeler Easy Rider (Pierrot si tu me lis..) et on atteindra 3 mn. Le bon format pour passer sur les radios et les réseaux sociaux !

voici dons Solex version longue :


Solex


J'suis pas un de ces rockers
En Perfecto qui moule
Qui balancent et qui roulent
Et qui roulent ma poule
Qui s'éclatent en foule
Et qui hurlent en chœur
Avec leurs Harley
De Kéké-money de malheur


Je suis un rocker à cœur
Un rocker de plain-chant
Un daddy décadent
Qui se fout des carcans
D’la couleur de l'argent
Moi j'ai pas d'valeurs
J’veux pas de Harley
De Kéké-money de malheur


J’suis pas un de ces rockers
Sur leur moto qui roulent
Allez roule ma poule
Autour des nids d'poule
J'ai pas trop la fureur
Je ne suis pas james dean
J’aime pas les filles en pleur
J’préfère les filles en jean

J’ai vu easy rider
Nicholson et Hopper
Et leur copain Fonda
Sur route 66
Bière et marijuana
Voilà le sinopsis
Et puis leur harley
De kéké-fauchés de malheur

D’accord mon vieux solex
Est un peu bricolé
À la colle patex
Et tout calaminé
Mais Il se la pète pas
joue pas les fiers à bras
C’est pas une’Harley
De Kéké-money de malheur



REFRAIN


Solex drugs and rock’n roll
Dans mon équipée sauvage
Solex drugs and rock’n roll
J’ai l’temps d’voir le paysage

vendredi 8 juin 2012

UFR Carbure à La Solexine

mercredi 6 juin 2012

La Répète du Renouveau

Nous ne le savions pas encore, peut-être le percevais-je confusément en fixant sur la pellicules ces moments de bien-être simple sur la terrasse de la maison des Smith, à quelques dizaines de centimètres de la SJM : Cette répète du mercredi allait marquer la fin de semaines de galères et de doutes. Pour la première fois depuis longtemps nous allions prendre du plaisir au cours de la séance du soir. Un peu à l'image de ce moment d'intimité et de tendresse entre notre pianiste et la pincher-portion.




L'artisan du renouveau, celui qui nous insuffle courage et détermination, notre Leader Maximo : P.

Concert du 13 Juillet : La Playlist de Poun


La liste de ses chansons préférées de notre répertoire, établie par l'Ultrabassiste (illisible !)

Le Garage : Quelques People









Avec Un Peu de Retard : La Feria du Chanteur

Pour la ferai 2012 nous avions rendez vous au Garage, où nos hôtes, les Dayre et les Almansa avait mis le paquet pour nous proposer un impressionnant buffet de tapas, de punchs et de sangrias afin de répondre aux besoins de la foule de leurs amis et connaissance conviés à ce désormais traditionnel rendez-vous majeur de la temporada nîmoise.

Parmi les nombreuses personnalités présentes, nous eûmes même le plaisir de serrer la main d'Yvan Lachaud le député de la première circonscription venu en ami s'immerger dans l'ambiance du Garage... Et peut-être faire un peu de prosélytisme électoral en cette quasi veille des législatives.

Au bout d'une petite demi-heure, les aficionados joyeux nous rejoignaient via la petite bourses après avoir assisté à la corrida vespérale dont de l'avis général il n'était pas nécessaire de garder un souvenir ému. D'aucun émit même l'avis qu'il faudrait par croisement génétique produire des taureaux sans oreilles afin d'éviter à la présidence et à un public peu averti d'en distribuer sans discernement.

Je rencontrai quelques personnes qui me demandèrent pourquoi les Undertakers ne jouaient pas pour l'occasion. Je répondis que nous avions le sentiment de n'être pas à notre place pour une manifestation festive où les gens se réunissaient pour discuter et boire un coup, et non pas pour écouter un groupe de rock au son approximatif.
J’ajoutai qu’une pena, comme celle qui était venue faire l’aubade l’année précédente me paraissait plus appropriée pour la bodega de nos amis. Je fus surpris de les entendre me répondre que nos prestations avaient été appréciées et qu'il était dommage que nous n'ayons pas poursuivi notre participation musicale aux soirées du Garage. Je mis leurs protestations sur le compte d'une politesse excessive et en compagnie des autres membres des UFR me frayai mon bonhomme de chemin parmi les invités présents vers les lieux de ravitaillement, croisant à mesure ceux de nos amis qui étaient présents.

Je tombai sur notre Kéké, que je n'avais pas vu depuis ses derniers soucis de santé. Je notai de subtiles transformations sur sa personne en le saluant d'une vigoureuse et virile poignée de main (le Kéké n'embrasse pas les hommes), mais je n'arrivai pas à mettre le doigt sur ce qui m'intriguais.
C'est Catherine son épouse qui me donna l'explication : Telle Dalilah castrant capillairement Sanson, elle avait peu de temps auparavant coupé drastiquement la chevelure bohème de son homme ; mais surtout notre dentiste ne portait pas son traditionnel appareil photo autour du cou ! je crois que depuis une vingtaine d'années que je le connais, c'était la première fois que je le voyais ainsi, nu, dépouillé de son gros zoom !

Je m’inquiétai quelques instants, puis constatai qu’en tout état de cause ça n’empêchait pas notre Depardon local de siroter un pastis tout en discutant avec quelques belles jeunes femmes : C’était bien toujours le Kéké que nous connaissions ! Nous profitâmes de l'occasion, malgré l'absence du Barde, cloué chez lui par une violente douleur intercostale, pour discuter des projets du groupe.
Bien sûr la litanie de nos préoccupations musicales se déroula selon une routine habituelle : le choix des morceaux, l’éternel débat compo/reprises, la perfection du son, les fluctuations de motivation au grès des échecs de nos dernières reprises, les moments de lassitude et de doutes. Cependant nous primes la décision, pour ré-insuffler un peu de vie dans le corps moribond de l’orchestre, de nous fixer un objectif réalisable, un concert qui nous obligerait à mobiliser et canaliser nos énergies vers une action concrète.

Pascou proposa (ou peut-être céda-t-il à notre amicale pression) d’organiser à l’occasion de son anniversaire un concert familial à Ritchwood Hall, qui nous permettrait de renouer un peu avec la scène, reprendre des titres que nous aimions, sans nous mettre la pression sur des expérimentations hasardeuses et tester un ou deux morceaux en conditions réelles, dont la prometteuse « solex » tout juste sortie de la Charras Factory, encore un peu humide et fleurant bon la nouveauté.
Veille de fête nationale, la soirée du 13 juillet permet de rassembler les intimes sans crainte ni trac, dans une ambiance agréable, et la certitude que les flics ne débarqueront pas pour cause de tapage nocturne sur dénonciation d’un voisin acariâtre.

La soirée du Garage se poursuivit quasiment dans le noir après que le lampadaire qui éclairait la rue ait rendu l’âme dans un claquement sinistre, instillant à la manifestation un parfum d’intimité très cosy. Les tapas circulaient fluidement, il y en avaient en abondance, ils permirent de maintenir un seuil correct d’ébriété style mondain-convivial tendance féria de la tour magne mais sans le coté compassé, entre gens du même monde, désaltérés sans ostentation par un planteur et une sangria préparés avec passion par nos hôtes qui surent nous rappeler régulièrement qu’à nos âges il est important de se désaltérer pour éviter la déshydratation.

Nous quittâmes la bodega vers 1 heure, retournant dans notre village tandis que le gros des invités traversaient le Jean Jaurès pour aller chez Bosc et terminer jusqu’aux première lueurs de l’aube cette soirée très sympathique.