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mardi 30 novembre 2010

Phil Bieber


En regardant la télé ce soir, Phil a zappé sur CanalPlus. Là, Denisot recevait pour un mini concert Justin Bieber, 16 ans, au milieu des cris hystériques d'une foule de jeunes ados femelles prépubères. Bon, les chorégraphies et la prestation musicale du gosse n'ont pas remporté totalement l'adhésion de notre quinqua Carré. Cependant à l'issu de l'interprétation, Justin s'est assis à la batterie, et à ce moment Phil s'est figé, un peu ébahi : "Pas mauvais le moutard" a-t-il marmonné à contre coeur. "Comment, mon amour ? tu me parles ? s'est étonnée Marie-Françoise. "Non rien ma caille, je disais : passe moi la moutarde", a-t-il répondu embarrassé. Puis, se prenant à rêver tout en battant machinalement avec son couteau et sa fourchette sur la toile cirée fleurie, faisant tinter joyeusement la vaisselle en arcopal : "Je vais peut-être me faire la coupe Bieber, pour voir... Passqu'au Fox Taverne : moyenne d'âge 15 ans, va falloir assurer coté jeune à défaut de les subjuguer par notre technique..."

Poule Au Pot Chez les T.

Où l'on est indifférent à la déculottée du XV face à l'Australie, tout en célébrant le diplôme d'une nouvelle infirmière, tandis qu'à mesure, Maman Valérie sort de sa réserve...







Press Any Key To Play

lundi 29 novembre 2010

L'Instrument Picassé du Jour


On peut voir ce collage réalisé en 1913 (papier découpé, fusain et pastel) à Ceret représentant une guitare, au MOMA de New York.

dimanche 28 novembre 2010

Les Guitares Improbables de P.


P., notre charismatique leader est un inconditionnel fan des Beatles. C'est pourquoi il s'est fait fabriquer cette Strawberry-Fields-For-Ever Guitare. Il aime reprendre les titres des Scarabées en buvant du Yop à la fraise et en enfournant de pleines poignées de fraises Tagada.
En définitive, et malgré cette cinquantaine qui approche à grands pas, notre P. demeure encore et toujours le grand gamin qu'il n'a jamais cessé d'être et qui envoûtait ses petites amies sur les tablatures des Fab' Four...

samedi 27 novembre 2010

DJ Léo


Quand un lionceau fera danser les ours polaires sur des rythmes techno, c'est que le climat de la planète sera VRAIMENT déréglé... En tous cas au moins ça nous changera de David Guetta !

vendredi 26 novembre 2010

Presse People

Félicitations à Marine D. filleule préférée du chanteur. Elle est désormais Infirmière Diplomée d'Etat ! Et haut la main il parait...

mercredi 24 novembre 2010

La Playmate du Jour Est Une Bass Mate !


Pascou, tu es à la fête en ce moment, non ? Ton Ultramachin, au manche interminable tu aimerais le partager avec cette petite, hein ?

mardi 23 novembre 2010

Un Quizz Pour L'UltraSchtroumpfiste


Cher Pascou, ce petit jeu t'est exclusivement réservé. Tu noteras au passage que la basse est à l'honneur ces temps-ci.

Il s'agit de nommer chacune des modèles de Fender-basses présentées ici. de 1 (en haut) ) à 6 (en bas). J'attends le résultat éclatant de ta sagacité.

Les autres peuvent jouer aussi d'ailleurs.

Deux petites questions encore : quand a été fabriquée la première basse précision ? et pourquoi "précision" ?

lundi 22 novembre 2010

Quand Tu Passeras, A l'Occasion, Viens Me Voir -Song

Oh reviens me voir
S’il te plait
J’ai le fol espoir
De t’aimer
Malgré nos déboires
Familiers
Je pourrais vouloir
Te céder

Oh reviens me voir
Sans délai
Quand viendra le soir
J’attendrai
Dans notre boudoir
Très secret
Je pourrais vouloir
Te céder

Oh reviens me voir
Je ferai
Naître tes espoirs
Tes regrets
Et là dans le soir
Tamisé
Je pourrais vouloir
Te céder

Oh reviens me voir
Mon bébé
Je suis ton histoire
Pointillée
Tu es mon hasard
Singulier
Je pourrais vouloir
Te céder

Oh reviens me voir
Je serai
Ton sublime phare
Ta clarté
Et toi ma victoire
Ma fierté
Je pourrais vouloir
Te céder

Oh reviens me voir
Je peindrai
En lettres pochoir
Ton portrait
Sur ton corps sans fard
Exposé
Je voudrais pouvoir
Te céder

dimanche 21 novembre 2010

A Table : Le Chili, A la Tele : L'Argentine


Au départ Pascou nous avait appelé pour le match de rugby France Argentine. Je crois qu'on a gagné, il y a eu beaucoup de pénalités pour autant que je m'en souvienne car nous avons beaucoup parlé et peu regardé le match.

Mais le plus important, c'était le repas : au menu, il y avait du chili. On sait que Pascou est un spécialiste de ce plat, et ceux qui y ont assisté se souviennent encore vingt ans après du célèbre chili d'Aubord, qui par la puissance de son feu a guéri toutes les cavités buccales présentes et ce pour des mois.

Le chili, remarquablement dosé, était en outre accompagné de tacos, de concombres râpés et de crème fraîche.

Valérie sourit aux blagues de Catou.. à l'occasion il faudra que je vous les raconte.

Le café était un peu fort et épais : il a fallu le tourner au couteau !

Après le chili, on s'est rassemblé devant l'écran de la cuisine pour regarder des vidéos vieilles d'une dizaine d'années.

Cette vidéo là, je ne suis pas certain qu'il faille la garder...

samedi 20 novembre 2010

Délivrance

Le Samedi 13 dernier, Odile se sacrifia en restant seule à la maison. Pourtant une journée au Pin chez les KreaX est toujours un évènement majeur dans la vie des UFR. Cependant nous devions être 13 à table. Treize à table, pour un samedi treize, autant dire quasiment un vendredi -un vendredi dièse- c’était trop tenter le destin. Cette perspective hautement paranormale associée à des problèmes articulaires majeurs eut raison de la volonté d’Odile.

Je me rendis donc seul dans ma studiomobile au rendez vous musico-gastronomique des UFR et des Narbonnais en leur terre familiale près de Connaux. C’est toujours un petit exploit d’arriver sans encombres à destination, tant le Mas Palisse se tapit au milieu des terres, dans un écrin de verdure qui le cache aux importuns. Bien sûr il reste les indications précieuses : « tu traverses Connaux en tournant à gauche sur la nationale de Bagnols, puis sur la route du Pin tu ne prends pas le petit pont au rond point, mais tu files à gauche, et puis ça serpente et là tu laisses à droite la rambarde en faux bois et les tables de camping, et juste après le calvaire c’est à droite avant d’arriver au Pin, et ça serpente sur chemin goudronné puis rapidement en terre où tu prends la deuxième à droite et là tu demandes à l’autochtone mais surtout tu l’écoutes d’une oreille distraite sinon il t’envoie dans le potager de la voisine». Mais je n’eus pas trop d’un logiciel de navigation, de cartes IGN et de mon intuition masculine pour parvenir à bon port.

On se retrouva pour un apéro sur la terrasse surplombant les toits de tuiles du hameau. Le temps était radieux et agréable, avec cette lumière si particulière du lieu que j’ai déjà décrite lors d’une précédente visite.
Après avoir dénombré l’assistance je constatai que les Charras manquaient à l’appel, ainsi que la pianiste notre Lololalolo. Pierrot n’avait pu intervertir son week-end de garde et Lolo préparait sa semaine de thalasso à Hendaye.
Il est vrai que prévoir tout le nécessaire du parfait body-curiste pour une semaine entière n’est pas une mince affaire : choisir les maillots pour les enrobages d’algues, les strings pour les bains de boue, les paréos pour nouer juste au bon endroit sur le bas des hanches ou croiser afin qu’ils drapent agréablement les seins en les séparant de manière harmonieuse, sélectionner les robes et costumes de cocktails, les lingeries affriolantes, les nuisettes ajourées pour les retour de boite, ainsi que tout ce qui révèle, rehausse et met en valeur la beauté des corps.. Voilà qui nécessitait une concentration incompatible avec des exercices de répétition.

Les Rollin quant à eux étaient pris par un repas familial. Heureusement que les vrais, les purs, avaient répondu présent : Le Carré et sa moitié, la femme à Barde et son double, L’Ultraschtroumpfiste et sa schtroumpfette, et les Simon et Garfunkel des duos approximatifs, le Philou et moi-même.
Cependant Le KreaX en aparté me confia son désarroi, sa déception : « Lolo et Odile, je comprends et j’excuse, commenta-t-il, mais le Pierrot et Les Rollin, ne sont plus mes amis. Je ne veux plus qu’on prononce leur nom en ma présence, ou qu’on évoque leur souvenir ; et leur nom sera effacé des frontons des édifices publics et toute référence à leur existence sera rayée des états civils, des registres des églises et des serveurs de FaceBook. Qu’il en soit ainsi pour les siècles des siècles jusqu’à la douzième génération », conclut-il sombrement.

Auparavant, mal aiguillé par un frère facétieux de notre hôte, j’avais atterri au volant de ma 107 quasiment dans la cuisine de Régine la belle sœur, après un gymkhana hésitant à travers les arbres, à la surprise indignée de cette dernière. Heureusement le KreaX me remit dans le droit chemin, et tandis que les participants arrivaient, nous aida à installer le matos dans la salle de répète.
Le plat principal de midi était un cassoulet confié aux soins de la belle sœur Régine évoquée plus haut, dont la maison mitoyenne abritait un appartement meublé avec beaucoup de goût dans un style très cosy et une cuisine équipée d’un four de bonnes dimensions pour accueillir deux marmites. Des tableaux ornaient les murs, qui permirent à notre esthète Philou de prendre langue et d’engager une conversation où l’art le disputa aux mondanités, exercice dans lequel notre ami excelle, tant sa parfaite insertion dans le tissu social nîmois et son entre-gens associés à un carnet d’adresses démesuré lui sont un sésame aisé dans la recherche de points communs propice à un dialogue constructif.
Après avoir admiré les lieux, nous l’abandonnâmes avec son hôtesse. De leur joyeux marivaudage, je crus comprendre qu’elle était déjà sous le charme et allait sous peu lui confier la gestion de son parc immobilier azuréen avec peut être en prime le don d’un des tableaux pour sceller cette collaboration nouvelle.

Alors que nous nous mettions à table prêts à en découdre avec l'apétissant cassoulet de Anne, nous fûmes rejoints par les Fabre vers 14h. Sylvie sauve des clients de la faillite personnelle toute la semaine, samedi matin inclut, ce qui justifia ce retard du couple des Clématites. Outre l’excellent cassoulet, nous eûmes en entrée une salade au foie gras et aux grattons et nous conclûmes ce repas du sud ouest par des desserts au chocolat et aux noix ainsi que des cannelés.
Philou bénéficia en outre d’une attention toute particulière puisqu’il eut droit à une assiette entière de girolles préparée à son unique attention. Sans doute nos hôtes peu au fait de nos goûts alimentaires avaient-ils fait le choix de tester ces friandises forestières sur le plus robuste d’entre nous, craignant peut être une allergie dommageable à nos constitutions fragiles.

L’après midi était déjà bien avancé, mais nous décidâmes de faire un peu d’exercice. Cette ballade serpentait à travers les vallons et les vignes sous les rayons progressivement rasant du soleil d’automne qui éclairaient en tangences les frondaisons amaigries aux tons fauves et les ceps porteurs encore de quelques grappes oubliées de raisins chétifs et aigrelets.
On parvint sur les rives d’un cours d’eau qui coupait le chemin. Le courant n’était pas très puissant, mais malgré sa faible profondeur il empêchait de traverser facilement à guet. Le KreaX jeta en travers des troncs et des branches de faibles sections dont la fragilité n’inspirait qu’une confiance relative. Je me réfugiai derrière l’objectif de mon photophone afin d’observer l’évolution des évènements. Chacun emprunta la voix qui lui sembla la plus sure, au grès de ses capacités physique et de son inspiration. Certains furent plus chanceux que d’autres qui durent parfois mettre un ou deux pieds dans l’eau et jusqu’à une demi-fesse pour la plus téméraire, pour aider au franchissement. J’eus le souvenir de ce film assez angoissant : Délivrance, et craignis un instant que notre petite promenade se transforme en cauchemar.

Je jetai quelques regards prudents alentours, tentant de déceler parmi les arbres quelques indigènes mal dégrossis prêts à fondre sur les citadins sans défense que nous étions. Mais nous pûmes poursuivre notre pérégrination sans plus d’encombres, avec une bonne humeur intacte d’autant que sur les bords du chemin le Carré découvrit une coulée de girolles que les filles cueillirent, tout à la joie de cette manne inattendue. J’assurai nos amis que point n’était besoin désormais de prendre des précautions avec nos estomacs en sacrifiant celui de Philippe : nous supportions sans problème l’ingestion de tout champignon comestible, fut-ce une vulgaire girolle ; nous pouvions les partager avec lui !

Au retour, après le goûter, nous allâmes dans la salle de répétition afin de faire un petit marathon musical. Bien sûr l’absence du Leader se fit sentir, surtout sur le répertoire des UFR, bien qu’on ait laissé de coté « Alabama », « le Cochon », « Antisocial » ou « Ma Caisse », mais le KreaX tira son épingle du jeu dans les impros à la guitare ou au piano avec cette maestria que nous lui connaissons et quelques bonnes phrases musicales émergèrent régulièrement avec bonheur de nos exercices.
Je notai que de toutes les répètes déjà accueillies en ces lieux, c’était la plus aboutie sur un plan sonore. Pour une fois on ne versa pas dans la cacophonie destructrice de tympans, le niveau acoustique resta relativement modeste. Je m’en rendis compte au fait que mon ampli suffit très largement à sonoriser ma voix qui pratiquement jamais ne fut couverte par les instruments. Un grand satisfecit donc sur ce plan qui nous permit d’aborder le cassoulet vespéral dans les meilleures conditions.

Nous finîmes « les restes » avec entrain, avant de nous séparer sur la fin de soirée avec le sentiment du devoir accompli, pour un excellent cru 2010 de ces « Répètes au Pin » qui prennent désormais des allures d’institution.

vendredi 19 novembre 2010

Merci A Tous

Nous remercions tous les membres des UFR, et les amis de la Compagnie, et ceux des premières années ainsi que les chroniqueurs et lecteurs de ces pages pour leur soutien dans les moments pénibles que nous venons de traverser.
Il y a eu un hiatus dans le courant impétueux de ce blog. je vais m'atteler à le combler.

En attendant pour ceux qui nous ont accompagnés ce matin, et qui comme nous s'interrogent à la fin du film sur ce que deviennent les personnages quand le mot fin s'inscrit sur la toile, une petite photo vaut mieux qu'une longue explication !

Et maintenant : dans la série "The Show Must Go On", cap sur le Fox Taverne !

lundi 15 novembre 2010

Sous la Direction d'Un Nouveau Leader :


P. n'était pas présent pour la désormais traditionnelle répète de novembre chez le KreaX Au Pin, dans l'une des salles de sa résidence du Mas Palisse.
Sincèrement, les arpèges volubiles du Kreax, sur une rythmique lourde et précise du Barde nous ont rapidement fait oublier les errements du Leader.

dimanche 14 novembre 2010

Répète Aux Pins, Au Mas Palisse

vendredi 12 novembre 2010

Un Cochon Qui A de la Couenne

Quand Les Zombies Feront du RockN'Roll, Les UFR Seront Chefs D'Orchestre


Ils étaient Fossoyeurs et ils enterraient le Rock. Mais ce n'était pas suffisant : Ils viennent de franchir le pas. Maintenant ce sont des Morts Vivants ! Et le Rock : Ils vont l'achever !

mardi 9 novembre 2010

Etonnant : Une Poupée Ken Pour Notre Leader


La Poupée Ken-Pierrot-des-UFR est en préparation chez Mattel, l'éditeur des célèbres poupées Barbie et de leur compagnon Ken.
Après l'UltraSchtroumpfiste, voici qui va étendre encore la notoriété des Fossoyeurs dans toute la blogosphère et au delà. Dans le monde réel, gageons que beaucoup de petites filles, en cette période de préparation des fêtes de fin d'année, vont se jeter sur cette poupée pour la cajoler, la coiffer, la gâter. Et je connais même une ou deux mamans, qui en douce la piqueront à leurs gamine pour jouer avec.

Interrogé à ce sujet, le célèbre Guitar Héros a confié : " Le plus dur c'était les séances de pose. Ca a duré des heures. Pour correspondre au profil Ken, comme disaient les gens du marketing, j ai du supporter cette coiffure improbable et arborer ce sourire un peu niais. Par contre j'ai beaucoup aimé les vêtements et les bottes seventies et leur couleurs chamarrées. ca me correspond bien je crois. En plus ca va plaire à la groupie de quatorze ans qu'ils m'ont dit ! Ma fois si ça peut faire vendre, moi je veux bien le faire avec une plume où vous voulez a conclu le Leader hilare".

lundi 8 novembre 2010

Le Bassiste du Jour


Le Célèbre UltraSchtroumpfiste du XXIème Schtroumpf et sa FenSchtroumfer Précision.

Lol : Ca y est ! Le Poun est rentré dans la cour des grands. A l'instar des grandes Stars du Rock qui ont une poupée Barbie ou Ken à leur effigie, Poun lui aussi possède sa figurine.
Mais bon, pour l'instant, faut pas non plus déconner, c'est un schtroumpf !
Surtout à cause des doigts : seul un schtroumpf pouvait avoir les même pattes d'ours que notre bassiste.

Recommandé Par Notre Leader (Donc : Visionnage FORTEMENT Conseillé ; Interro A la Prochaine Répète)

Le commentaire de Pierrot :
Hello Je vous envoie, en lien, un reportage sur le dernier enregistrement d'un immense groupe de métal norvégien. C'est très "nordique" dans le rytme, l'humour, la passion.. Dans le lot, il y a mon neveu. Un verre gratos à celui ou celle qui devine qui c'est.


Pour moi, pas de doutes : c'est celui indiqué par la flèche. Même chevelure de bellâtre, même opiniâtreté à ostensiblement arborer une minceur énervante.
Même propension à susciter la jalousie de l'entourage (Cf. le regard du viking poupin à coté...)
Bon, ça c'est réglé : on fait comment pour le magnum de Mumm ?

samedi 6 novembre 2010

Un ProtestSong d'Halloween

vendredi 5 novembre 2010

BlairWitch III

jeudi 4 novembre 2010

Rhââââ^^aââââââââ^^aâââââââââ^^aâââââââ^^aâ !

Je pense que je devrais faire une étude statistique : régulièrement j'ai envie d'arrêter ce truc. Plus le goût, plus l'énergie, plus l'imagination, plus l'ENVIE, plus la NIAQUE. C'est ça surtout. Ne pas refaire la même chose, fuir la routine. Renouveler l'intérêt. Je suis déjà fonctionnaire, je vais pas EN PLUS devenir fonctionnaire du blog ! alors de temps en temps je laisse filer les jours. J'attends. Que ça vienne. Que quelque chose de différent se passe. Et là je suis effrayé je me dis que je dois PRODUIRE au moins vingt messages par mois. Tout ça pour rester dans les quotas, une espèce de culte de la performance et du résultat. Le Taylorisme appliqué à la rédaction de billets : Tenir, continuer, être le reflet de la vie du groupe, montrer qu'on est toujours actif. Mais merde, je suis pas un soutier du net, un galérien de la blogosphère. Ce blog est consacré à des ARTISTES et l'artiste jusqu'à preuve du contraire il a droit de se foutre en carafe, de faire un break, de dire STOP j'en ai plein le cul ASSEZ !
Ou bien le statut d'artiste est-il codifié ? Y-a-til une norme AFNOR, ou ISO 9002 ? ou encore peut-être un décret de compétence ? de CON PETANCE ? Peut-être faut-il avoir une carte, ou un diplôme, ou bien encore entamer une VAE une Validation des Acquis Professionnels ? A partir de quand a-t-on le droit de se définir comme artiste ? les gens normaux comme nous, les amateurs, les art-mateurs d'un coté celui des traine-savates de l'imagination et de la sensibilité, et de l'autre ces putains d'artistes de merde qui se la pètent avec un grand A comme "Ah je ris de me voir si beau en ce miroir cathodique qui me répète à l'envie à quel point je suis bon" au delà de toute décence et ont l'autorisation de manifester leur différence convenue à la face du monde entier sous prétexte qu'on les a mis dans la bonne case ? selon quels critères ? parce qu'on a par ailleurs un MÉTIER, est-on interdit d'artisterie ? ou bien faut-il manifester suffisamment d'excentricité, d'hors-normité, d'énormité, d'humanité pour être assimilé artiste échelon 1 ? mais ça commence à me rompre les couilllllllllllles cet ostracisme : Je vais pééééééééééééééééééééééééTer un câble avec un accent circonflexe : Les UFR c'est ce qui pouvait nous arriver de mieux, alors on y va à fond : y a que ça de VRAI et de toute façon, il y a un HEEEEENORME VIDE entre les 52 mercredi que comptent ces putains d'années alors je VEUX DES COMPOS !! JE VEUX DE l'imAAGInatION et DÉFONCEZ VOUS MERDE : PRODUISEZ CRÉEZ PASSIONNEZ-VOUS FAITES MOI RÊVER VOUS LES MUSICOS QUI AVEZ LA SCIENCE DES NOTES et le pouvoir du RYTHME. Etonnez-moi fascinez moi, époustouflez-moi, faites-moi vibrer, décoller, je veux du sang et des larmes, de la tripe, de la VIBRATION tout au fond du bas-ventre, le long de la colonne vertébrale, de part et d'autre du pelvis. Je veux du sensuel du sexuel de l'irrationnel, du passionnel, de l'émotionnel. ET VOUS LES LECTEURS CHRONIQUEURS DE CE FORUM DES AMIS NIMOIS : nE NOUS ABANDONNEZ PAS. CONTINUEZ A NOUS PORTER.
Je veux de l'exagération de l'outrance du pas correct, de part et d'autre des sentiers battus mais surtout pas au milieu des rails, je veux pas du tiède, du ventre mou, du patricien, du soft du gris du bien pensant, de l'acceptable et du calibré. Je veux du NOIR et puis du BLANC, du contraste de la HAINE et de l'amour, de l'emporte-pièce et surtout pas de la demi-mesure. ON EST DES ROCKERS, alors arrachez-vous les tripes, montrez que vous n'êtes pas encore MORTS et déjà à la RETRAITE !

Voila, c'est tout ce que j'avais à dire.

Ah, au fait : Je m'appelle Michel, et ça fait cinq semaine que j'ai arrêté de fumer. (l'assistance, bienveillante : Bonjouuuuur, Michel)