Je vais rechercher parmi ces cours s'il en existe un de Rock Pop Foutrak Nawak Bluesy Garage (ça c'est nous).
dimanche 9 mars 2014
samedi 8 mars 2014
Parole de Faut Que Je Me Tire Ailleurs:
Bien sûr ce soir
Je vais sortir ma p'tite.
Comme d'habitude,
On ira au ciné.
Sûrement pour voir
Quelque chose d'insolite
L'insolite au moins,
Ça change les idées.
Mais dès que le film est fini,
On retombe dans la réalité.
Faut que j'me tire ailleurs
Faut que j'me tire ailleurs
C'est pas une vie
D'être toujours enfermé.
Faut que j'me tire ailleurs
Faut que j'me tire ailleurs
Dans un avion
Qui n'est pas en papier.
Y'a des jours comme ça
Où je m'demande si la vie
Vaut la peine d'être vécue.
Y'a des jours bien trop longs
Qui font gonfler les glandes
Le quotidien me pèse
Je m'sens dev'nir bossu
Y'a plus rien qui me branche
J'en ai plein l'dos, plein les bottes
Et plein l'cul.
Faut que j'me tire ailleurs
Faut que j'me tire ailleurs
C'est pas une vie
D'être toujours enfermé.
Faut que j'me tire ailleurs
Faut que j'me tire ailleurs
Dans un avion.
Qui n'est pas en papier.
Malgré tout faut pas trop
Que j'me plaigne.
Je n'suis plus seul
Dans ce monde pourri.
Avec ma p'tite
J'peux même dire que ça baigne.
Que c'est sûr
Qu'on s'aim'ra toute la vie.
De c'côté là pas d'malaise
Mais quand même par moment
Je vieillis.
Faut qu'on s'tire ailleurs
Faut qu'on s'tire ailleurs
C'est pas une vie
D'être toujours enfermé.
Faut qu'on s'tire ailleurs
Faut qu'on s'tire ailleurs
Dans un avion
Qui n'est pas en papier
Y'a des jours comme ça
C'est pas la frite.
Y'a comme un voile dans l'air
Qui fait que tout est gris.
Y'a des jours où les heures
Devraient passer plus vite.
C't'aprè'm j'suis mûr
Pour la claustrophobie
Encore trois plombes
A tirer dans c'bureau
Qui m'sort par les trous d'nez.
Faut que j'me tire ailleurs
Faut que j'me tire ailleurs
C'est pas une vie
D'être toujours enfermé
Faut que j'me tire ailleurs
Faut que j'me tire ailleurs
C'est pas la frite.
Y'a comme un voile dans l'air
Qui fait que tout est gris.
Y'a des jours où les heures
Devraient passer plus vite.
C't'aprè'm j'suis mûr
Pour la claustrophobie
Encore trois plombes
A tirer dans c'bureau
Qui m'sort par les trous d'nez.
Faut que j'me tire ailleurs
Faut que j'me tire ailleurs
C'est pas une vie
D'être toujours enfermé
Faut que j'me tire ailleurs
Faut que j'me tire ailleurs
Dans un avion
Qui n'est pas en papier.
Qui n'est pas en papier.
Bien sûr ce soir
Je vais sortir ma p'tite.
Comme d'habitude,
On ira au ciné.
Sûrement pour voir
Quelque chose d'insolite
L'insolite au moins,
Ça change les idées.
Mais dès que le film est fini,
On retombe dans la réalité.
Faut que j'me tire ailleurs
Faut que j'me tire ailleurs
C'est pas une vie
D'être toujours enfermé.
Faut que j'me tire ailleurs
Faut que j'me tire ailleurs
Dans un avion
Qui n'est pas en papier.
Y'a des jours comme ça
Où je m'demande si la vie
Vaut la peine d'être vécue.
Y'a des jours bien trop longs
Qui font gonfler les glandes
Le quotidien me pèse
Je m'sens dev'nir bossu
Y'a plus rien qui me branche
J'en ai plein l'dos, plein les bottes
Et plein l'cul.
Faut que j'me tire ailleurs
Faut que j'me tire ailleurs
C'est pas une vie
D'être toujours enfermé.
Faut que j'me tire ailleurs
Faut que j'me tire ailleurs
Dans un avion.
Qui n'est pas en papier.
Malgré tout faut pas trop
Que j'me plaigne.
Je n'suis plus seul
Dans ce monde pourri.
Avec ma p'tite
J'peux même dire que ça baigne.
Que c'est sûr
Qu'on s'aim'ra toute la vie.
De c'côté là pas d'malaise
Mais quand même par moment
Je vieillis.
Faut qu'on s'tire ailleurs
Faut qu'on s'tire ailleurs
C'est pas une vie
D'être toujours enfermé.
Faut qu'on s'tire ailleurs
Faut qu'on s'tire ailleurs
Dans un avion
Qui n'est pas en papier
Libellés :
Bill Deraime,
reprise,
song
Lucy In The Skaï avec des diamants et de la marmelade, enrobée de cellophane
Le chanteur, Mitch le Sage, vient de traverser un tunnel de 2 mois, suite à une opération.. Plus le goût de rien, plus envie de publier sur ce blog ; plus de chant, plus de textes, plus l'envie, plus l'énergie. Une hibernation, un long sommeil, une léthargie interminable. Repli sur soi, introspection, longues réflexions autocentrées : Silence radio !
Et puis mercredi dernier, les musiciens lui ont fait la surprise de venir à son domicile pour la répète hebdomadaire. Emotion... Les membres du combo étaient venus avec leurs uniques instruments acoustiques, guitares, basse et batterie. Ils ont présenté à Mitch les nouvelles reprises du groupe : Faut que j'me tire ailleurs, de Bill Deraime, et un titre de Téléphone : Un autre Monde.
Le Sage n'a pas chanté depuis deux mois, sa voix s'est rouillée, cordes vocales en carafe, respiration abdominale arthritique. Sa prestation a été plus que laborieuse, mais au moins il a remis le pied à l'étrier, s'est de nouveau immergée dans cette chaude atmosphère de groupe qu'il partage avec ses amis depuis plus de sept ans. Et puis, délaissant l'électrification amplifiée, tous ont joué acoustique, c'était plus doux, étrangement agréable et apaisant, plus frais.
Il ne leur dira pas, mais il les remercie pour ce message d'affection qu'il lui ont délivré.
De la même manière, sa pudeur lui interdira de remercier ses amis proches pour le soutient bienveillant que tous lui ont apporté, au long de ses semaines d'exil.
Mais le lendemain de la répète, il s'est remis symboliquement à l'écriture, produisant un texte, le premier depuis de longs mois. Pas le meilleur. Mais le premier d'un renouveau, inspiré à la fois par le prénom de sa "coach musicale" Lucie Estaque, et des réminiscences du titre des Beatles "Lucy In The Sky With Diamonds"..
Le voici, psychédélique à souhaits, comme celui dont il a été inspiré.
Lucie, ne porte
que des vêtements en skaï :
les peaux de bêtes mortes
ce n’est pas sa maille !
et vous dites : cette histoire
qu’est-ce qu’on peut en faire ?
je dis : quelle histoire ?
laissez lucie faire !
Laissez, laissez Lucie faire..
lucie, n’est vêtue
que de quelques diamants,
elle rit, fière d’être nue,
parmi ses dix amants.
et vous dites : cette histoire
qu’est-ce qu’on peut en faire ?
je dis : quelle histoire ?
laissez lucie faire !
lucie, peint ses yeux
de couleurs marmelade
et jamais ne se farde
de tons mandarine.
et vous dites : cette histoire
qu’est-ce qu’on peut en faire ?
je dis : quelle histoire ?
laissez lucie faire !
lucie, s’habille
de fleurs de cellophane
qui font à cette femme
un écrin qui brille.
et vous dites : cette histoire
qu’est-ce qu’on peut en faire ?
je dis : quelle histoire ?
laissez lucie faire !
Libellés :
Beatles,
Bill Deraime,
répète,
Téléphone,
texte
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