mardi 30 décembre 2014
lundi 29 décembre 2014
Un Instrument Compact Adapté Au Jazz Pédestre
Le problème des membres du groupe de jazz-ambulatoire les mégalo6phones (titre provisoire), fondé entre autre par notre Leader alternatif (car il alterne les casquettes roc-nawak et jazz-foutrac), c'est la mobilité. Constitué essentiellement dans un but de pérégrination citadine à vocation porte (de bar) à porte (de bar) ce jazz band doit pouvoir se déplacer dans un délai très court d'un théâtre d'opération à l'autre -ce que l'on appelle dans le milieu des artistes de rue le nomadisme musical. Leur message sonore doit être délivré dans un environnement dense et peu fluide, celui des milieux festifs. A cette fin, le choix de l'instrument est crucial et déterminant. Celui que nous vous proposons ci-dessous est en phase de test actuellement. Parions que sa polyvalence et sa compacité sauront emporter l'adhésion des mégalo6phones.
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sax'art
dimanche 28 décembre 2014
samedi 27 décembre 2014
Art Modeste de la Reprise en Procédure Dégradée
Notre Leader, P. possède un bric à brac foutrac de trucs et de machins musicaux dont il ne se sert plus. Il a décidé de donner libre cours à son, euh... talent artistique en reproduisant des figures mythiques du rock. Il compose, d'une certaine manière...
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Hendrix
vendredi 26 décembre 2014
Vieux Motard..
Je ne sais plus si je vous ai dit que nous avions retrouvé les sous qui nous manquaient, concernant le concert d'il y a un mois au F. Nous n'avions pas une totale certitude quant à leur réalité. Mais l'enveloppe était sur le zinc du bar de notre Salle de répète, qui nous attendait, il y a une semaine. La magie de Noël en quelque sorte...
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concert
mercredi 24 décembre 2014
C'est Dalmon Albarn Qui le Dit...
Lu dans les Inrocks :
Damon Albarn raconte son premier Album solo, et sa collaboration au sein notamment de GORILLAZ avec Bobby Womack. Il rend hommage aux qualités de chanteur de son pote :
« C’était un chanteur incroyable. Travailler à ses côtés avec Gorillaz ou pour ses propres albums m’a permis de me rendre compte de mes limites. Je suis loin d’avoir une voix aussi impressionnante que la sienne… Je me suis amélioré avec les années mais je ne serai jamais un grand chanteur. J’aimerais pouvoir chanter comme Nina Simone ou Ray Charles mais c’est impossible : Si j’essaie des choses audacieuses, c’est catastrophique. »Une traduction parfaite de ma frustration quand je chante !
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Damon Albarn
mardi 23 décembre 2014
lundi 22 décembre 2014
Unchain My Soul
Décès ce jour de Joe Cocker, à 70 ans, des suites d'un cancer des poumons à Crawford dans le Colorado. John Robert Cocker est né à Sheffield en 1944. son père était fonctionnaire, sa mère sans profession. Il monte sur scène, à l'invitation de son frère Victor qui se produit au sein d'un groupe : "Skiffle" (une pop des années 50 jouée avec des guitares et des percussions improvisées). Mais il débute en 1960 dans un autre groupe : "The Cavaliers". Ca plaira à notre batteur : à cette occasion on raconte qu'on leur fit payer l'entrée ! Mais je crois qu'il y avait une consommation offerte. L'année suivante le groupe se sépare. Ils en ont marre de payer l'entrée de leur propre concert sans doute. Joe quitte l'école en 61 et devient apprenti plombier gazier tout en poursuivant son activité musicale. Pour le reste : Wikipedia lui consacre un long article très documenté, qui comblera les vides entre 16 et 70 ans. Cinquante quatre ans de musique !
So long Joe.
La prochaine fois que je chanterai Unchain My Heart, ce sera pour toi.
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Unchain My Heart
dimanche 21 décembre 2014
Cérémonie de Cloture de la Saison 2014 des UFR
C'est ce samedi que les UFR, leurs épouses et conjoints se sont réunis au Lisita sous le regard millénaire des arènes en cette fin de septième année d'existence du célèbre groupe rock-pop-nawak nîmois. Le repas fut excellent, l'ambiance agréable.
Le bilan de l'année écoulée est modéré. Le temps a manqué aux uns et autres pour véritablement innover. La mise en chantier de nouveaux morceaux fut laborieuse, et la création de titres originaux exsangue. Heureusement un concert, correct selon la police, enthousiasmant selon les manifestants, permit de sauver le groupe d'une morosité toute de circonstance en ces années grises de crise.
Cette année est également marquée par la diversification de l'activité de ses membres :
Le saxophoniste et le Leader menant de front une deuxième vie musicale au sein d'un jazzband de rue, le chanteur déployant son chant sous le coaching d'une prof l'amenant à un répertoire swing-jazz, le bassiste, le batteur et -encore une fois- le Leader, intensifiant leur pratique du golf.
Seul le guitariste rythmique a fait montre d'un travail constant et exclusif pour les UFR.
On notera le retour de la pianiste-choriste au sein du combo, Lolo"partie-revenue"lalolo abandonnant le jeu assis pour la pratique d'un clavier à manche.
Au cours de la soirée, les traits ont rapidement été brossés, de ce que pourrait être l'orientation du groupe pour la future saison :
Grâce à l'inespéré cachet du concert au F.. : acquisition d'un jeu de lumière pour égayer un peu la scène .
Terminer l'intégration des "nouveaux titres" (qui ont un an en gros) dans le répertoire des UFR.
observer un moratoire sur la production originale -les compos- par manque de temps.
Abandon du travail de préparation des partitions des uns et des autres : au bout de sept ans, chacun a acquis la maturité nécessaire pour travailler lui même sur sa partie.
Le chanteur a humblement suggéré, en battant sa propre coulpe, que chacun bosse en amont pour que les répètes ne soient pas des moments de découverte des morceaux à travailler.
Un projet ambitieux pour 2015 toutefois, qui vient éclairer le futur des Fossoyeurs, soufflé par le Leader : Adapter "Alibaba" -de Fernandel- en rock.
Le principe d'un concert au Old Froggy's est acté par le groupe aux alentours de mars prochain.
Un concert privé pourrait être organisé par le propriétaire (et mari de la pianiste-à-manche) de la Salle Nouvelle Claude François au cours du premier trimestre.
Ces petits cailloux blanc semés sur le chemin scintillant qui nous conduira à travers 2015 augurent sans conteste une saison prometteuse : nous avons hâte de retrousser les manches !
jeudi 4 décembre 2014
dimanche 30 novembre 2014
samedi 29 novembre 2014
Pub : Rotisserie Thibaud, Aux Halles à Nîmes. Pour le Développement du Râble !
Odile nous a ramené des Halles des râbles de lapin rôtis, farcis de leurs rognons et de pruneaux avec un accompagnement de légumes juste al dente et ail en chemise. Excellent !
La maman de Thibaud, notre pianiste partie-revenue, doit être fière de son fiston !
Comme dirait Cyril Lignac : C'est craquant, c'est fondant, c'est gourmand, c'est généreux, c'est goûteux et ça raconte une histoire ! Servir avec un Gaillac Blanc "la Cuvée de l'Oubli" près de Corde sur Ciel, Albigeois.
La maman de Thibaud, notre pianiste partie-revenue, doit être fière de son fiston !
Comme dirait Cyril Lignac : C'est craquant, c'est fondant, c'est gourmand, c'est généreux, c'est goûteux et ça raconte une histoire ! Servir avec un Gaillac Blanc "la Cuvée de l'Oubli" près de Corde sur Ciel, Albigeois.
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Bienvenue A Zombieland !
J'écoutais la Mano Negra. Leur titre "Zobi la mouche". En ce moment, par coïncidence je lis un bouquin de zombie. J'adore les histoires de zombies. C'est toujours revigorant. du coup en écoutant zobi la mouche, je n'ai pas pu passer à coté de l'assonance : Zombie Zombie la mouche ?
Ca m'a donné l'envie d'écrire une chanson de zombie. Pour apporter ma pierre poétique à l'édifice de la culture zombie. Vous ne pouvez pas savoir le nombre de bouquins de zombies qu'on peut trouver sur internet. Autant de métaphores gores sur la déliquescence du monde.
J'aimerais que ce soit une chanson participative autour du zombie, où les membres du groupe seraient impliqués par une petite chorégraphie mettant en valeur chacun d'eux, dont notre Ultrabassiste serait la vedette, dans laquelle à la fin le public serait mis à contribution... Enfin si ça plait au compositeur du groupe !
j'ai un pote un peu spécial
d'un contact un rien glacial
pas toujours d'humeur égale
parfois même d'humeur létale
j'lai ramené de zombieland
dans mon combi en contrebande
d'un contact un rien glacial
pas toujours d'humeur égale
parfois même d'humeur létale
j'lai ramené de zombieland
dans mon combi en contrebande
bienvenue à Zombieland
On dirait qu’il a deux mains gauches
pour le travail c’est pas fastoche
alors on l'a pris avec nous
c'est normal pour des fossoyeurs
comme il ne parle pas beaucoup
il ne pouvait pas faire chanteur
pour le travail c’est pas fastoche
alors on l'a pris avec nous
c'est normal pour des fossoyeurs
comme il ne parle pas beaucoup
il ne pouvait pas faire chanteur
bienvenue à Zombieland
il a voulu faire le batteur
il manquait de créativité
puis on a tenté le clavier
mais il n’y mettait pas son coeur
sa guitare était dégueulasse
comme s’il jouait avec des moufles
il manquait de créativité
puis on a tenté le clavier
mais il n’y mettait pas son coeur
sa guitare était dégueulasse
comme s’il jouait avec des moufles
Son sax était à bout de souffle
alors on l'a mis à la basse
alors on l'a mis à la basse
bienvenue à Zombieland
quand on a fini le concert
toutes les groupies se l'arrachent
elles aiment son coté potache
mais elles estiment nécessaire
qu'enfin bon Dieu il prenne une douche
zombie zombie la douche (voilà : tout ça pour ça !)
toutes les groupies se l'arrachent
elles aiment son coté potache
mais elles estiment nécessaire
qu'enfin bon Dieu il prenne une douche
zombie zombie la douche (voilà : tout ça pour ça !)
bienvenue à Zombieland
le problème c’est son cachet
zombie ne veut jamais d’argent
il aime bien s’faire un petit casse-dalle
direct pour calmer sa fringale
il cherche une fille bien craquante
son petit MacDo d’minuit pétante
bienvenue à zombieland
vendredi 28 novembre 2014
Bijou : Rock a La Radio
Toutes les filles dansez
Tous les garçons chantez
Et les autres tapez
Dans vos mains si 'ous plait
À l'école, au bureau
Prof' ou bien dactylo
Et les autres au boulot
vous entendre hurler
[ Rock à la radio ]
[ Rock à la radio ]
[ Rock à la radio ]
[ Rock… à la… radiooooo ]
…
FM, GO, PO
Stéréo et mono
On va les mettr' KO
Avec un sang nouveau
Tout le monde va s'amuser
Il n'est pas question de s'arrêter
De Lille à Montpellier
De Brest jusqu'à Metz
Toute la France est OK
OK! (à la radio)
[ Rock à la radio ]
[ Rock à la radio ]
[ Rock à la radio ]
[ Rock… à la… radiooooo ]
…
[ Rock à la radio ]
[ Rock à la radio ]
[ Rock à la radio ]
[ Rock… à la… radiooooo ]
…
Tous les garçons chantez
Et les autres tapez
Dans vos mains si 'ous plait
À l'école, au bureau
Prof' ou bien dactylo
Et les autres au boulot
vous entendre hurler
[ Rock à la radio ]
[ Rock à la radio ]
[ Rock à la radio ]
[ Rock… à la… radiooooo ]
…
FM, GO, PO
Stéréo et mono
On va les mettr' KO
Avec un sang nouveau
Tout le monde va s'amuser
Il n'est pas question de s'arrêter
De Lille à Montpellier
De Brest jusqu'à Metz
Toute la France est OK
OK! (à la radio)
[ Rock à la radio ]
[ Rock à la radio ]
[ Rock à la radio ]
[ Rock… à la… radiooooo ]
…
[ Rock à la radio ]
[ Rock à la radio ]
[ Rock à la radio ]
[ Rock… à la… radiooooo ]
…
Lololalolo Is Back
Nous étions à la SNCF (Salle Nouvelle Claude François) ce dernier mercredi, comme tous les mercredi depuis un mois. Pour l'instant Philou, notre hôte, tient le coup. Il le tient d'autant mieux qu'il a eu la fierté d'entendre Lololalolo notre pianiste partie-revenue, chanter le tube des Jackson Five "de-quand-Michael-Jackson-avait-12-ans". Je ne me souviens plus du titre. Mais je peux vous le fredonner ; ça fait : Ouhhhh Baby quelque chose..Vous voyez à peu près ? Bien sûr la voix de Lolo est plus adaptée à la tessiture du gosse, bien que comme moi elle ait du mal à chanter dans la tonalité originale. Pierrot a donc tout descendu d'un ton pour que Lolo la chante plus aigu mais avec sa voix normale. J'espère que vous me suivez : pour chanter plus haut, il faut descendre. Ou un truc du genre. Bon, au final c'était mieux pour Lolo, qui forçait beaucoup moins et tenait mieux la note. Ca m'a rappelé ma jeunesse. sauf que Lolo a bien de la chance, car en ce qui me concerne j'ai du patienter 6 ans avant que quelqu'un s'inquiète de faire quelque chose avec la partoche pour que je sois plus à l'aise. Je me demande à quoi ça tient ? les seins peut-être ? (Non, ça ne peut pas être aussi sein-pliste quand même) En même temps je n'avais rien demandé. J'ai mis 6 ans à comprendre que je POUVAIS demander ! Quoiqu'il en soit, et j'en remercie notre Leader, il est désormais très attentif au confort des chanteurs et n'hésite pas à chambouler les accords pour que ça soit moins pire que ça aurait pu. Et en général c'est le bassiste qui en fait les frais, lui qui a passé de longues heures sur internet à travailler la version originale et qui doit tout refaire dans l'urgence en pleine séance.
La répète s'est poursuivie avec un travail sur Juste Une Illusion, qu'on avait laissé en plan pour cause de préparation de concert. Pareil : la tonalité avait été changée sur ce titre pour que je puisse passer un peu mieux les aigus. A cette occasion, Pierrot m'a appris, dans le même ordre idée qu'il devrait être su que je ne sucre JAMAIS mon café, que quand on veut s'accorder à ma voix, on passe TOUJOURS en Sol. Qu'on se le dise donc : Mitch le Sage chante en Sol. savoir que je chante en Sol, je ne sais pas décrire le sentiment, mais j'ai l'impression d'être un soldat vétéran arborant son SOL comme une citation à l'ordre de la Nation. C'est un peu comme si on m'avait décerné la médaille de chevalier des arts et lettres ! Riez... (bande de nains) Et vous ?! savez-vous au moins en quoi vous chantez ? en santiag ? même pas vrai, frimeur !
On a fini la répète avec quelques errances autour d'un titre d'un groupe contemporain des Straycats et un peu dans le même esprit : Bijou dont nous avons tenté d'interpréter "Rock à la Radio". Un rockabilly -genre- à la française assez roboratif, si l'on fait abstraction des paroles, d'une rare nullité. D'accord je passe pour l'intello bavard -et chiant en plus- du groupe quand j'écris des textes. Connement, j'avais dans l'idée qu'on pouvait introduire un rien de sens dans une chanson. Pas des trucs de haute volée, mais, je ne sais pas, un embryon d'histoire, peut-être un peu de cohérence, voire une petite licence poétique. A mon niveau. Certain membres du groupe n'en voient pas la nécessité. Il semblerait même que ça nuise. Alors ok, ils rétorquent à mes objections que ce que je chante en anglais c'est pas du Shakespeare, et que pourtant ce sont des tubes. Et que de toute façon on n'est pas bon "et puis c'est tout" comme conclurait l'entraineur de Manaudou (Laure). Mais, vous le découvrirez dans un prochain post : On touche vraiment le fond dans ce nouveau morceau. Pas de chance, c'est comme pour les tubes anglais, mais en français, alors on est bien obligé de comprendre. Pardon ; comprendre n'est pas le mot. Disons qu'on décode des paroles avec le même résultat qu'en anglais : on n'y entrave rien ! Cependant, comme le fait justement remarquer le Leader : "au moins tu te rappelleras peut-être les paroles ce qui évitera des soucis en concert". Et je réponds : pas certain ! quand c'est vraiment trop con, ça me rend distrait. Encore que quand il y a trop de mots, le résultat est identique. Aidez-moi, je suis perdu....
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mardi 25 novembre 2014
Incroyable !
J'aime beaucoup mon collègue Bruno, qui travaille avec moi dans un service de radiologie réputé dans la région. C'est un remarquable technicien, un soignant plein d'empathie, qui apporte beaucoup à l'équilibre de l'équipe. Cependant j'ai dû à mon grand regret le tancer vertement dernièrement à cause de sa passion pour la Basse.. Passe encore qu'il ne s'en sépare jamais, qu'il répète ses morceaux dans la salle de repos, qu'il l'amène au self pour des concerts improvisés en fin de repas et que lors des trajets il se soit mis à piloter avec les genoux sa moto pour taquiner l'instrument dans le flot de la circulation.. Mais là ce n'est plus possible : sous prétexte qu'un patient était anxieux, il lui a joué le célèbre thème de basse du titre des White Stripes : 7 Nation Army. On a dû le maîtriser quand il a sauté à pied joint sur le lit du scanner, les jambes écartées au dessus du patient "pour qu'il se détende" a précisé le forcené entre deux refrains : il était devenu incontrôlable ! Le patient a été pris en charge par une cellule psychologique et l'émule de Jack White renvoyé dans ses foyers. "Elle m'envoute totalement, quand je l'ai dans mes mains, je perds tous mes repères, c'est devenu une addiction" a expliqué le bassiste des WarmUp le célèbre groupe avignonais. Une mesure d'éloignement a été prononcée à l'encontre de la basse qui ne doit pas s'approcher à moins de 150m de la prise jack la plus proche de notre sympathique manipulateur.
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dimanche 23 novembre 2014
La Playmate : Ca Faisait Longtemps...
Une Bass-Girl ! Pour notre Poun. Une assistante pour l'épauler et le réconforter dans les moments de doutes. En concert pour porter son volumineux ampli, recharger le réservoir de sa vaporette, et tenir à sa disposition l'indispensable verre de coca avec l'ingrédient mystère qui lui procure sa pêche légendaire...
samedi 22 novembre 2014
Une Nouvelle Basse Pour L'Ultrabassiste du XXIème Siècle
Poun, notre bassiste, Il y a quelques semaines s'est blessé à son index droit. Un tendon arraché, la phalange tordue. Son doigté, qui faisait l'admiration des plus grands, en est irrémédiablement affecté. Fini les longs solos en impro qui nous laissaient sur le cul. Désormais il doit adapter son jeu à son handicap physique. C'est ainsi qu'il a fait l'acquisition de cette Fender MonoCaster. Une corde, pas de frettes pour se niquer le doigt, tout à l'instinct ! Courage mon Pascou, on est tous avec toi dans ces douloureux moments que tu traverses !
vendredi 21 novembre 2014
Sympathie For The Devil : French Touch
Je suis dans l’air du temps je suis de tous les temps
Je navigue grand-largue j’embarque les mécontents
J'ai la culture d'une huitre je fabrique des perles
J'en connais un chapitre quand la connerie déferle
Des perles que j’enfile parfois malgré moi
Mais toujours dans le but de faire parler de moi
J'en fais comme qui rigole et pas besoin de filtre
Pour que tout ça percole je n'ai aucune limite
Je saute à deux pied joints un peu dans toutes les flaques
Et si l’eau est boueuse ça me file la niaque
Les rumeurs j’en raffole surtout les moins licites
Et leurs embardées folles me ravissent et m’excitent
J’aime les combats perdus les matchs joués d’avance
Et les parties truquées qui ne doivent rien à la chance
Pas besoin d'un arbitre pour siffler la mi-temps
Car quand je fais le pitre je le fais à plein temps
Je me mets au pupitre comme un conférencier
Je balance mes épîtres j'prends des airs d'initié
Pour tous les fasciner j’peux en pleurer des litres
J'en débite des stères jusqu'à ce qu'ils m’admirent
Je ponds au kilomètre des phrases sans substance
Mais qui plongent au coeur des peurs de l’assistance
Des éléments de langage façonnés par mon staff
Donnent souvent le change en évitant les gaffes
Je connais mes limites et je préfère louvoyer
Que de me casser la tête à bosser des dossiers
Mais à travers la vitre de mon plafond de verre
Je vois toujours plus haut je vois toujours plus loin
Sans bien sûr l’altruisme d’un Pierre de Coubertin
Au-delà des diatribes de mes feintes colères
Aux accents hypocrites autant qu’éphémères
Je suis une outre pleine de la soupe des autres
Je leur sers ce qu'ils veulent et coiffé de la mitre
D'un prélat gras et veule j’accomplis mes rites
Je me roule dans la bauge des fossoyeurs d’espoir
Vêtu des attributs d’un tribun dérisoire
Je mens et j’harangue mes boniments de foire
J’arrive à me persuader que je suis de bonne foi
Et que j’y crois c’est sûr, foi de moi, croix de bois
Rackettant mes proches pour leur faire les poches
Comme la bonne amie des soirées tupperware
Je leur fourgue du moche j’vis de leur pétoche
Je suis un politique je suis entrepreneur
Je présente je critique je fais du journalisme
Surtout pire que tout je suis un intellectuel
Philosophe de talk show assidu des débats
J’y installe le chaos à grands coups de coups bas
Je nage dans l’eau trouble d’un merveilleux bordel
J’vis de leur pauvre haine j’vis de leur pauvre peur
Je jouis de leur malheur je jouis de leur bêtise
Je m’nourris de leur rancoeur et ris à leur traitrise
Et je sème les graines de tous leurs extrémismes
De toutes leurs fleurs du mal je suis les éclosions
Et de leurs champs d’horreurs je fête les moissons
Je suis celui qui est depuis la nuit des temps
Je suis je suis je suis je suis le grand satan
Je navigue grand-largue j’embarque les mécontents
J'ai la culture d'une huitre je fabrique des perles
J'en connais un chapitre quand la connerie déferle
Des perles que j’enfile parfois malgré moi
Mais toujours dans le but de faire parler de moi
J'en fais comme qui rigole et pas besoin de filtre
Pour que tout ça percole je n'ai aucune limite
Je saute à deux pied joints un peu dans toutes les flaques
Et si l’eau est boueuse ça me file la niaque
Les rumeurs j’en raffole surtout les moins licites
Et leurs embardées folles me ravissent et m’excitent
J’aime les combats perdus les matchs joués d’avance
Et les parties truquées qui ne doivent rien à la chance
Pas besoin d'un arbitre pour siffler la mi-temps
Car quand je fais le pitre je le fais à plein temps
Je me mets au pupitre comme un conférencier
Je balance mes épîtres j'prends des airs d'initié
Pour tous les fasciner j’peux en pleurer des litres
J'en débite des stères jusqu'à ce qu'ils m’admirent
Je ponds au kilomètre des phrases sans substance
Mais qui plongent au coeur des peurs de l’assistance
Des éléments de langage façonnés par mon staff
Donnent souvent le change en évitant les gaffes
Je connais mes limites et je préfère louvoyer
Que de me casser la tête à bosser des dossiers
Mais à travers la vitre de mon plafond de verre
Je vois toujours plus haut je vois toujours plus loin
Sans bien sûr l’altruisme d’un Pierre de Coubertin
Au-delà des diatribes de mes feintes colères
Aux accents hypocrites autant qu’éphémères
Je suis une outre pleine de la soupe des autres
Je leur sers ce qu'ils veulent et coiffé de la mitre
D'un prélat gras et veule j’accomplis mes rites
Je me roule dans la bauge des fossoyeurs d’espoir
Vêtu des attributs d’un tribun dérisoire
Je mens et j’harangue mes boniments de foire
J’arrive à me persuader que je suis de bonne foi
Et que j’y crois c’est sûr, foi de moi, croix de bois
Rackettant mes proches pour leur faire les poches
Comme la bonne amie des soirées tupperware
Je leur fourgue du moche j’vis de leur pétoche
Je suis un politique je suis entrepreneur
Je présente je critique je fais du journalisme
Surtout pire que tout je suis un intellectuel
Philosophe de talk show assidu des débats
J’y installe le chaos à grands coups de coups bas
Je nage dans l’eau trouble d’un merveilleux bordel
J’vis de leur pauvre haine j’vis de leur pauvre peur
Je jouis de leur malheur je jouis de leur bêtise
Je m’nourris de leur rancoeur et ris à leur traitrise
Et je sème les graines de tous leurs extrémismes
De toutes leurs fleurs du mal je suis les éclosions
Et de leurs champs d’horreurs je fête les moissons
Je suis celui qui est depuis la nuit des temps
Je suis je suis je suis je suis le grand satan
Libellés :
Sympathie For The Devil,
texte
lundi 17 novembre 2014
Une Petite Demi Heure du Concert du FL. Grâce A la Batteuse des WarmUp
Libellés :
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jeudi 13 novembre 2014
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