vendredi 27 décembre 2013
Une BD Sur "Une Histoire d'Homme" Par ZEP : C'est (presque) Tout Nous
Libellés :
bande dessinée,
ZEP
lundi 23 décembre 2013
mardi 10 décembre 2013
Haiku
Et je garde à l'esprit
Que ce que je prescris
Est bien souvent proscrit
A part mes après-ski !
Que ce que je prescris
Est bien souvent proscrit
A part mes après-ski !
D'accord, le puriste objectera que le Haiku est saisonnier : et là je suis bon puisque celui-ci fait référence à l'hiver.
Il évoque l'évanescence des choses, et c'est pourquoi je convoque l'Esprit dans le premier vers, et enfin il doit y avoir une notion d'amusement, de légèreté.
Il me semble qu'en ce dernier point, il est conforme.
L'Haiku adapté au monde occidental comporte trois vers de 5, 7, et 5 syllabes.
MON Haiku, peut être qualifié de néo Haiku-libéral puisqu'il s'est enrichi d'un vers, et qu'en donnée corrigées des variations saisonnières, il est en hexasyllabes : à mi-chemin entre 5 et 7.
Il évoque l'évanescence des choses, et c'est pourquoi je convoque l'Esprit dans le premier vers, et enfin il doit y avoir une notion d'amusement, de légèreté.
Il me semble qu'en ce dernier point, il est conforme.
L'Haiku adapté au monde occidental comporte trois vers de 5, 7, et 5 syllabes.
MON Haiku, peut être qualifié de néo Haiku-libéral puisqu'il s'est enrichi d'un vers, et qu'en donnée corrigées des variations saisonnières, il est en hexasyllabes : à mi-chemin entre 5 et 7.
dimanche 8 décembre 2013
dimanche 1 décembre 2013
Un Titre des Jacksons Five
JACKSON 5 LYRICS
Uh-huh huh huhhh
Let me tell ya now
Uh-huh
(Mmhhmmm)
When I had you to myself, I didn't want you around
Those pretty faces always made you stand out in a crowd
But someone picked you from the bunch, one glance was all it took
Now it's much too late for me to take a second look
Oh baby, give me one more chance
(To show you that I love you)
Won't you please let me back in your heart
Oh darlin', I was blind to let you go
(Let you go, baby)
But now since I see you in his arms
(I want you back)
Yes I do now
(I want you back)
Ooh ooh baby
(I want you back)
Yeah yeah yeah yeah
(I want you back)
Na na na na
Trying to live without your love is one long sleepless night
Let me show you, girl, that I know wrong from right
Every street you walk on, I leave tear stains on the ground
Following the girl I didn't even want around
Let me tell ya now
Oh baby, all I need is one more chance
(To show you that I love you)
Won't you please let me back in your heart
Oh darlin', I was blind to let you go
(Let you go, baby)
But now since I see you in his arms
All I want...
All I need...
All I want!
All I need!
Oh, just one more chance
To show you that I love you
Baby baby baby baby baby baby!
(I want you back)
Forget what happened then
(I want you back)
And let me live again!
Oh baby, I was blind to let you go
But now since I see you in his arms
(I want you back)
Spare me of this cause
(I want you back)
Give me back what I lost!
Oh baby, I need one more chance, hah
I tell you that I love you
Baby, oh! Baby, oh! Baby, oh!
I want you back!
I want you back!
[Fade out]
Let me tell ya now
Uh-huh
(Mmhhmmm)
When I had you to myself, I didn't want you around
Those pretty faces always made you stand out in a crowd
But someone picked you from the bunch, one glance was all it took
Now it's much too late for me to take a second look
Oh baby, give me one more chance
(To show you that I love you)
Won't you please let me back in your heart
Oh darlin', I was blind to let you go
(Let you go, baby)
But now since I see you in his arms
(I want you back)
Yes I do now
(I want you back)
Ooh ooh baby
(I want you back)
Yeah yeah yeah yeah
(I want you back)
Na na na na
Trying to live without your love is one long sleepless night
Let me show you, girl, that I know wrong from right
Every street you walk on, I leave tear stains on the ground
Following the girl I didn't even want around
Let me tell ya now
Oh baby, all I need is one more chance
(To show you that I love you)
Won't you please let me back in your heart
Oh darlin', I was blind to let you go
(Let you go, baby)
But now since I see you in his arms
All I want...
All I need...
All I want!
All I need!
Oh, just one more chance
To show you that I love you
Baby baby baby baby baby baby!
(I want you back)
Forget what happened then
(I want you back)
And let me live again!
Oh baby, I was blind to let you go
But now since I see you in his arms
(I want you back)
Spare me of this cause
(I want you back)
Give me back what I lost!
Oh baby, I need one more chance, hah
I tell you that I love you
Baby, oh! Baby, oh! Baby, oh!
I want you back!
I want you back!
[Fade out]
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samedi 30 novembre 2013
Orphée du Wok !
Voici le texte de notre dernier opus, remanié au niveau du refrain par notre Pierrot, et en partie réécrit par l'auteur afin d'en faciliter la prosodie en configuration hyperbeat..
J’aime quand le son fait du hors pistes
Quand il s'échappe des playlist
J’aime aussi la pop légère
Qu’on écoute l’oreille buissonnière
et puis un rien de jazz manouche
enfin pas trop sinon j'me couche
Pourtant avec mes potes
Tous les lundi soirs
Dans les bars
On fait du Rock
J’entends les belles aquarelles
Sucrées salées des asphodelles
Qui éclosent à chaque printemps
Et puis se fanent à l’air du temps
petit' lolitas éphémères
qui s'brulent les ailes aux lampadaires
Pourtant avec mes potes
Tous les mardi soirs
Dans les bars
On fait du Rock
J'kiffe l’reggae le punk le ska
La world la soul et la salsa
Tropical beat folk de Toulouse
Et le new age et même le blues
Enfin tu vois ces trucs commac
Ou y a pas que des poum poum tchac
Pourtant avec mes potes
Tous les jeudi soirs
Dans les bars
On fait du Rock
J’apprécie Marvin Gaye
La voix de Billie Holiday
Ce dandy de Brian Ferry
Et la pure folie de Bowie
j'aime les voix toutes les voix
qui m'hérissent tous les poils du bras
Pourtant avec mes potes
Tous les samedi soirs
Dans les bars
On fait du Rock
Au final j’voudrais la totale
Un rock baroque un rock métal
Un rock qui rue dans les brancards
Un rock lyrique et hyperbare
Qui te laisse au bord du rocher
Les tripes à l’air prêt à sauter
Pourtant avec mes potes
Tous les 'credi soirs
Dans les bars
On fait du Rock
j'aime les voix toutes les voix
qui m'hérissent tous les poils du bras
Pourtant avec mes potes
Tous les samedi soirs
Dans les bars
On fait du Rock
jeudi 28 novembre 2013
Après Le Concert : Retour Studieux à La SJM
Ce mercredi retour en répète. Après l'euphorie du concert, et les appréciations flatteuses qui l'ont accompagnées, il nous faut atterrir. L'atterrissage s'est effectué en douceur dans un premier temps grâce à Jean-Paul, qui nous a montré des petits bouts de vidéo du concert, et lu une longue lettre dithyrambique de l'un de ses amis, pianiste professionnel, à notre sujet. Je vous la publierai peut-être si notre Sax Symbol consent à me la mailer.
La répète a été entièrement consacrée à notre nouvelle compo, "Wok" un rock sautillant et primesautier de notre Leader, sur un texte bien sûr trop verbeux de votre serviteur, amendé heureusement par un refrain efficace de P. Vous avez pu en avoir un petit aperçu sur la video publiée précédemment.
C'est à l'issue de la répète, alors que nous nous auto-congratulions encore sur notre prestation "irlandaise" en un discours complaisant et emphatique, que l'atterrissage évoquée plus haut s'est transformé en un splendide vautrage sur le tarmac de notre orgueil. Une fois de plus notre Carré, pragmatique, a mis l'accent sur notre manque flagrant de professionnalisme, stigmatisant sans ambiguité les innombrables plantages tout au long de notre prestation, dont il a évoqué une origine alcoolique très probable, réflexion qui l'a conduit à déplorer sans détours le gaspillage d'énergie dépensée en pure perte au cours de longues répètes dont le but était justement d'éviter ces erreurs..
En somme, si l'on veut accepter cette analogie, on s'est un peu comporté comme l'équipe de France (de foot) : on a remporté le match sous l'enthousiasme du public, mais au prix d'une évidente injustice, en violation de toutes les règles des bonnes pratiques professionnelles, et somme toute "contre le cours du jeu". Ce qui m'amène à une réflexion : vaut-il mieux gagner le match "par hasard" avec une chance éhontée, ou faire circuler magistralement la balle, construire un jeu virtuose et dominer l'adversaire pour s'incliner dans la 90ème minute ?
Bien sûr la question est biaisée, puisqu'implicitement j'en oriente la réponse. On me répondra qu'il est fort possible également de gagner le match sans contestation aucune ni des puristes ni des supporters. Y a des équipes qui font ça en routine ! En même temps, si les UFR étaient capable de fournir un concert propre, ça se saurait : On fait notre fond de commerce de notre son "garage-foutraque-nawak" depuis les origines ! Le problème, c'est qu'il ne s'agit pas d'une posture volontaire. On ne "fait pas" du nawak-foutraque-garage.. c'est juste un sous produit de notre incompétence !
Et pour finir, quand j'étais gosse j'adorais les dessins de Reiser. c'était drôle, féroce, incroyablement aiguisé. Reiser ne savait pas dessiner. Ses planches ne ressemblaient à rien. Ses personnages étaient grotesques, approximatifs, on avait l'impression qu'ils avaient été griffonnés sur un coin de table. Et pourtant... Ca fonctionnait ! Combien de BD de dessinateurs incomparablement plus doués techniquement ont échoué sous le pilon, faute de lecteurs ?
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compte-rendu,
photos,
répète
on Fait du Wok !
Premier jet de notre nouveau titre.. Qui a l'air simple comme ça, mais qui repose sur une gestion millimètrée du contre temps (à ce qu'on m'a dit).
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lundi 25 novembre 2013
dimanche 24 novembre 2013
...Mais Putain Les Mecs, C'Etait le Flaherty's Quand Même !!
Quand je suis arrivé à sept heures au
Flaherty’s, tout le matos, à part la batterie, était déjà installé. Cela grâce
au dévouement de Christian Pascou et Pierrot, qui avait effectué l’opération
dans l’après-midi. Il n’y avait personne encore, et j’ai pu installer mon micro
et ma pédale sur le dernier connecteur libre. J’ai fait quelques essais voix,
le temps qu’arrivent petit à petit le Barde, le bassiste, le batteur, avec
lesquels nous avons effectués des modifications dans l’agencement des
différents postes pour caser la batterie, avant que le Leader nous rejoigne.
Nous avons fait quelques essais de balance sous le regard de Hervé Hours, le
patron du pub.
C’était la première fois qu’un propriétaire de
bar nous exhortait à monter notre son ! Nous n’avons pas l’habitude qu’on
nous supplie de faire du bruit !
En attendant le Sax, nous sommes montés à
l’étage, dans la grande salle de billard, nimbée d’un éclairage vert très cosy.
Une table avait été installée dans un des angles, nous y avons pris place. Le
serveur nous a apporté des assiettes de bœuf à la Guinness accompagné de frites
tandis-que Jean-Paul nous a rejoint. Nous avons mangé avec apétit ce plat
éminemment roboratif en buvant quelques verres de rouge. Pas trop de tension
durant ce repas qui nous a doucettement amené, après le dessert, vers les 21h.
Nous sommes redescendus au pub où le monde commençait à affluer. Près de l’emplacement
dévolu à la « scène » des gens mangeaient, au bar ça buvait bien.
Hervé nous signala qu’il y avait match de rugby ce soir là, et que des habitués
venaient chaque vendredi pour l’occasion. Par conséquent la télé serait allumée
durant le concert mais « le son serait coupé » ! (ouf ! j'avais eu un petit doute fugace) Curieux, je
recherchai l’écran dans la salle.. je le trouvai finalement : pile poil
derrière la scène - derrière nous ! Excellent, me di-je, ainsi au moins les
amateurs de rugby nous regarderont !
Questionné sur l’heure de début du concert,
Hervé nous indiqua qu’il était prévu pour 22H, afin de laisser aux client le
temps de manger tranquillement. Ca nous laissait une petite demi heure de
récré, nous rejoignîmes les amis fumeurs dehors.
J’en profitai pour briefer mes collègues musiciens qui
m’avaient demandé de parler afin de meubler entre deux morceaux : « J’ai
trouvé un truc pour introduire le groupe : je vais leur réciter le
début de « la supplique pour être
enterré à la plage de Sète » de Brassens, comme ça j’embrayerai sur les
fossoyeurs et tout ça, et ça sera super drôle ha ! ha ! « Ouaiiiiis, super idée ! me répondirent-ils en cœur.
22h pétante : nous
« montâmes » sur scène. Nous
enjambâmes et tentâmes plutôt d’éviter la forêt de trucs et de machins qui
délimitaient notre espace. Genre David Crockett à Fort Alamo. Chacun prit sa place. Comme à l’accoutumée je
regardai à droite et à gauche, puis vers
le public le temps que chacun fasse ses derniers échauffements. Je repassai
dans ma tête le texte de Brassens, m’apprêtant déjà à débiter ma litanie, quand
tout soudain, j’entendis les premières mesures de « Sweet Home
Chicago », je pensai tout d‘abord qu’il s’agissait d’un petit tour pour
rien de la part de notre Leader et je le regardai, interloqué pendant qu’il
déroulait son thème, comme on voit le train quitter à regret le quai, et
prendre inexorablement de la vitesse, je compris que j’avais intérêt à monter
dare-dare dedans car il était en train de partir sans moi !
Et c’est comme ça qu’a commencé notre concert, dans une panique indescriptible du chanteur médusé, sidéré, tétanisé, tentant de repérer l’accord qui lui permettrait de raccrocher le wagon de queue et d’émettre enfin son premier son !
Et c’est comme ça qu’a commencé notre concert, dans une panique indescriptible du chanteur médusé, sidéré, tétanisé, tentant de repérer l’accord qui lui permettrait de raccrocher le wagon de queue et d’émettre enfin son premier son !
Par chance, le public avait envie de prendre
du bon temps, et l’assistance se fit rapidement attentive à nos titres, à nos
rythmes. Au bout de deux morceaux je compris qu’on les avait ferrés, et qu’il
ne restait plus qu’à mouliner calmement pour ne pas décrocher l’hameçon ! Et
je crois que je me suis révélé un bon pécheur, même si parfois le fil s’est un
peu pris dans les rochers et qu’on n’a pas été trop de six pour le démêler sans
perdre le poisson le fil et la canne !
C’était passionnant de suivre les
enthousiasmes du public pour tel ou tel titre, l’intérêt plus poli pour
certains autres. Et angoissant aussi. On se dit "ouh là, ça applaudit moins, qu'est ce que je peux faire pour ne pas qu'ils partent ? Je passai, je ne sais pourquoi, -sans doute un reste de la nervosité
due à mon entame manquée- la plus grande partie des 10 premiers titres avec une
main dans la poche, comme si je me prenais pour Djamel Debouz. Au niveau de la
voix j’y étais, je me sentais bien dedans, confiant, à tel point que je
regardai peu mon cahier moi qui me raccroche à lui comme un gamin à son doudou,
en temps normal. Mais le corps, un peu coincé dans le demi mètre carré qui
m’était alloué (comme d’ailleurs à chacun d’entre nous), avait du mal à trouver
ses marques, à « lâcher prise » et se laisser aller aux émotions. Je
restai donc plutôt statique, même si je fis une ou deux excursions en
territoire ennemi, enjambant les fortifications, parmi les clients, tentant de faire chanter l’un ou l’autre
sur le refrain de « Knock On Wood » notamment. Au fil des chansons,
je repérai un visage dont je croisai le regard amical, mais je suivais
particulièrement un type juste en face qui me fixait de manière intense, les
mouvements de son corps semblant se synchroniser au contretemps des miens.
Titre après titre, je le voyais me fixer avec une égale fidélité. J’en conçus
une certaine fierté, d’accaparer à ce point son attention.. Puis, en me
retournant vers le batteur, je repérai derrière lui, le fameux écran télé
retransmettant le match Perpignan Toulon, et je réalisai soudain qu’en fait
c’était le rugby qu’il tentait de suivre, et que pour cela il essayait de me
traverser du regard. En fait je le gênais un peu !
La première partie dura 45 mn, nous avions
interprété 10 titres, et en délayant un peu avec quatre conneries entre deux morceaux,
le temps de laisser souffler les musiciens, on avait rempli la première partie
du contrat et gagné le droit de s’oxygéner un peu, de récupérer, de respirer
l’air du temps, et de boire une bière (et des mélanges bizarres à base de bière) avec les amis. Les gens étaient contents,
enthousiastes même. Notamment une certaine coterie qui avait pris fait et cause pour Jean-Paul et ses solos inspirés.
Pour une fois je crus à la sincérité de nos admirateurs car j’avais moi-même pris du plaisir à notre prestation que j’avais trouvée plutôt réussie au regard des réactions du public. On n’avait pas été « le groupe-qui-joue-pendant-qu’on-mange-entre-copains », on avait capté leur attention, et pas seulement celle, acquise, de l’auditoire captif que constitue les proches et amis. Il y avait des gens normaux aussi, et ils avaient aimé.
Pour une fois je crus à la sincérité de nos admirateurs car j’avais moi-même pris du plaisir à notre prestation que j’avais trouvée plutôt réussie au regard des réactions du public. On n’avait pas été « le groupe-qui-joue-pendant-qu’on-mange-entre-copains », on avait capté leur attention, et pas seulement celle, acquise, de l’auditoire captif que constitue les proches et amis. Il y avait des gens normaux aussi, et ils avaient aimé.
Eric A. me fit le reproche de cette fameuse « main
dans la poche » qui avait entaché ma silhouette d'un désagréable déséquilibre et amputé de plusieurs degrés de liberté sa légendaire mobilité. Il m’admonesta sévèrement afin que je libère mon bras et lâche
enfin les chevaux !
La seconde partie débuta à 23h03 pétante (2303
comme disent les militaires), et pour le coup je ne me fis pas
surprendre : je démarrai en même temps que Pierrot ! Il est vrai que
cette fois-ci je le reluquais du coin de l’œil tout en surveillant les
autres : ces lascars étaient capables de tout ! Nous débutâmes avec Stand By Me, et je me fis une joie, tel un matador brindant son taureau au public en un mouvement circulaire altier, de désigner chacune des spectatrice et de lancer le désormais célèbre "cette chanson, je la chante pour toi".
Sur cette deuxième partie, étonnamment, à la différence de beaucoup de nos concerts précédents où nous avons tendance à nous déliter au fil des titres, nous fûmes plutôt meilleurs que pour la première partie. En tout cas MOI je le fus, (les autres n’auront qu’à se déterminer par rapport à cette affirmation) je me livrai plus, ma voix était souple, elle ne forçait pas, je me sentais bien, et je me mis à bouger à l’unisson de nos titres, au plaisir manifeste de notre public.
Sur cette deuxième partie, étonnamment, à la différence de beaucoup de nos concerts précédents où nous avons tendance à nous déliter au fil des titres, nous fûmes plutôt meilleurs que pour la première partie. En tout cas MOI je le fus, (les autres n’auront qu’à se déterminer par rapport à cette affirmation) je me livrai plus, ma voix était souple, elle ne forçait pas, je me sentais bien, et je me mis à bouger à l’unisson de nos titres, au plaisir manifeste de notre public.
Un détail qui me fit penser que les gens ne
s’ennuyaient pas : je ne vis quasiment personne sortir ou se déplacer durant
les deux heures du concert (à part le serveur qui n’arrêtait pas d’abreuver
tout ce monde). On les avait fixés ! Et l’entracte n’avait provoqué aucune
hémorragie, comme ça nous était arrivé au Callejon.
Nous terminâmes sous les vivats ! Et un
rappel fut demandé. C’est au moment de reprendre le micro pour remercier la
salle que je m’aperçus qu’il avait rendu l’âme. Et je me dis :
« putain j’ai tout donné, même le micro n’en peut plus ! C’est avec
le micro de Jean-Paul que je dus chanter sur le rappel. J’aime bien cette
dernière péripétie du concert. Cela traduit le paroxysme d’émotion que j’ai
atteint ce vendredi, et le sentiment de plénitude que j’ai ressenti, de
sérénité, et la certitude absolue que le contrat avait été largement honoré. On
avait fait un bon concert. Ils en avaient eu pour leur argent. Pas
d’arnaque : du pur, du vrai, de l’authentique musique, produite à
l’honnête sueur de nos fronts.
Le reste rentre dans la liturgie de l’après
concert : léger déphasage, retour sur terre, verres bus entre amis, re-faisage de monde, félicitations
et congratulations, accolades, yeux humides, rouge au front, regrets exprimés
face à notre rareté, promesses de remettre ça le plus rapidement possible.
Hervé, avec qui, après avoir remballé le matériel, nous avons passé la dernière
demi-heure autour de quelques verres généreusement renouvelés nous exprima sa satisfaction, et
nous pria de ne pas hésiter de le contacter pour un prochain passage. Je crois
que pour lui aussi, la soirée ne fut pas perdue.
On est passé au Flaherty’s ! Et ça s’est
bien passé ! On pourra minimiser l’exploit de toutes les manières
possibles afin de rabattre notre fierté et nous contraindre à l’humilité… Mais
putain à un moment, il faut tout de même convenir que… ON L’A FAIT ! Et on
n’a pas été ridicule. Et j’emmerde les pisse froid qui voudraient me convaincre
du contraire.
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mardi 19 novembre 2013
IL Est Prêt !
Qu'on se le dise : Le Sax Symbol est prêt ! Et il attend tout le monde de pied ferme à l'O'Fly vendredi. Lors de la pénultième répète avant le concert, il a même interprété à lui tout seul les DEUX partitions du Break de Sax sur Solex, l'une de nos dernières créations.
Plus qu'un Symbol, le Sax incarne les espoirs bien réels d'un groupe de Fossoyeurs qui a décidé d'enterrer... l'échec !
Ca Se Précise !
Ce lundi, nous avons eu notre avant dernière répète avant le concert du 22. Nous avons pu jouer l'ensemble des 23 titres initialement sélectionnés par Notre Leader. Mais nous avons dû retirer de ce répertoire EcoloSong.. "Passé le Saint, Passée la fête a sommairement commenté notre Leader, en guise d'épitaphe ! De fait ce titre nonobstant la profondeur du fond, a beaucoup vieilli dans sa forme et nous avons du mal à le faire vivre. Il nous parait linéaire, sans plus de relief, dépouillé de cette fraîcheur foutraque/nawak qui le rendait attachant. Pour le définir en un mot : chiant !
Las, nous aurons déjà fort à faire avec certains des autres morceaux, qu'il nous faudra vraiment défendre chacun à sa manière pour les sortir de manière correcte. C'est une chose, par exemple, de donner à peu près proprement la nouvelle version de Proud Mary au bout de quatre tentatives en répète, c'en est une autre de la livrer sans encombre en ambiance live devant des inconnus avec le stress que nous ne manquerons pas d'éprouver ! Mais tout de même, si les Dieux sont un tant soit peu compatissants, sur un malentendu : ça peut passer !
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mardi 12 novembre 2013
Ca Semble Officiel Désormais ( sanglots) ! Même S'il Manque Un "N" (Pourquoi Tant de Haine ?!)
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Concert du 22 Novembre (Dit du "Beaujolais Nouveau") : La Playlist
Encore deux répètes avant de passer devant le juge de paix de tout musicien : le Concert. Nous comparaîtrons sans avocat, sinon celui, commis d'office, de notre inconscience. C'est à l'aune du verdict public du jury du Flaherty's que nous pourrons mesurer à nouveau le chemin parcouru et celui qui reste encore à parcourir. C'est à cette mesure que nous rirons, ou pleurerons, après...
- 1 sweet home chicago
- 2 hit the road
- 3 knock on wood
- 4 docteur bonheur
- 5 i feel good
- 6 pas de boggie
- 7 la fille du père noël
- 8 proud mary
- 9 le cochon
-10 solex
-11 sweet home alabama
-12 écolo song
-13 stand by me
-14 unchain
-15 love in vain
-16 jumping jack flash
-17juke box
-18 wathever
-19 should i stay
-20 bête de scène
-21 god save the queen
-22 chuppa chups
-23 caroline
On le voit, pas de bouleversements ébouriffants, rien que des valeurs sûres, rodées, répétées, consensuelles - fédératrices- et (normalement) sans surprises.
4 nouveautés, peu de compos et parmi elles rien de neuf, des arrangements différents pour certains titres, qui donneront un peu de relief.
On doit tenir deux heures semble-t-il. On a donc choisi un format long, avec 22 titres, ce qui devrait m'éviter de gonfler le monde avec mes verbiages et permettre aux instruments de s'exprimer.
Un cru bourgeois.
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jeudi 31 octobre 2013
La Playlist du Concert du Flaherty's le 22 Novembre
Comme toujours : On n'est pas prêts ! Tout est en chantier, on ne se rappelle plus certains morceaux travaillés pour la dernière fois il y a six mois. On ne sait même plus où sont les breaks, les ponts, les solos, les reprise, qui fait quoi, à quel moment.. Enfin, la routine. Et pourtant, comme le Titanic fonçant dans la nuit au milieu de l'Atlantique nord parmi les glaçons ivres dérivant, en toute inconscience on fonce tête baissée vers notre destin. Les Fossoyeurs creusent leur propre tombe, et ils en sont fiers ! En cette nuit d'Halloween, ça parait presque normal...
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lundi 21 octobre 2013
Tout Sur Mary, Selon JP
Préambule,
Pour une fois qu'un membre des UFR fait un effort pour publier un article dans ce blog, le webmaster ne boude pas son plaisir et publie la contribution in-extenso, même s'il ne partage pas totalement le résultat de la traduction du texte de cette chanson mythique...
Plus connue par la version de Ike et Tina Turner (1971), Proud Mary est en fait une chanson du groupe Creedence Clearwater Revival (1969). John Fogerty y parle d’une domestique qui, fatiguée de s’épuiser pour son homme, quitte son travail (Left a good job in the city) prend le bateau pour descendre le Mississipi. Cela ne se passe pas forcément très bien mais l’orgueilleuse Mary (Proud Mary) fait face et s’en sort grâce à la générosité des riverains.
Le refrain évoque la course du bateau à aubes sur la rivière (Big wheels keep on turning).
« Proud Mary » femme ou bateau ? L’ambiguité est volontairement entretenue. La phrase « Pumped a lot of pain down in New Orleans. » est un jeu de mot : pain (la souffrance) se prononce comme pane (abréviation de propane).
Bonus : pourquoi « Creedence, Clearwater, revival » (foi, eau claire et renaissance).
« Creedence » est un jeu de mot évoquant un ami de John Fogerty : Credence Nuball. » Clearwater » évoque l’engagement écolo du groupe mais est aussi une pub pour une bière. « Revival » milite pour un retour aux sources du Blues.
« Creedence » est un jeu de mot évoquant un ami de John Fogerty : Credence Nuball. » Clearwater » évoque l’engagement écolo du groupe mais est aussi une pub pour une bière. « Revival » milite pour un retour aux sources du Blues.
Traduction : www.coccinelle.net
Left a good job in the city
J’ai abandonné un bon boulot en ville
J’ai abandonné un bon boulot en ville
Working for the man ev’ry night and day
Je travaillais jour et nuit pour cet homme
Je travaillais jour et nuit pour cet homme
Then I never lost a minute of sleep
Je passais alors mon temps à dormir
Je passais alors mon temps à dormir
When worrying ’bout the way that things
En m’inquiétant de la façon dont les choses
En m’inquiétant de la façon dont les choses
Might have been.
Ont pu dégénérer.
Ont pu dégénérer.
Big wheels keep on turning.
Les grosses roues tournent,
Les grosses roues tournent,
Proud Mary keeps on burning.
Marie l’orgueilleuse brûle.
Marie l’orgueilleuse brûle.
RollingElle roule
RollingElle roule
Rolling on the river.
Elle roule sur la rivière.
Elle roule sur la rivière.
Cleaned a lot of plates in Memphis.
J’ai fait des milliers de vaisselles à Memphis
J’ai fait des milliers de vaisselles à Memphis
Pumped a lot of pain/pane down in New Orleans.
Et dépensé beaucoup souffrance/énergie à la Nouvelle-Orléans.
Et dépensé beaucoup souffrance/énergie à la Nouvelle-Orléans.
But I never saw the good side of the city
Mais je n’avais jamais remarqué l’avantage d’être en ville
Mais je n’avais jamais remarqué l’avantage d’être en ville
’til I hitched a ride on a river boat queen.
Jusqu’au jour où j’ai fait du faire du stop en bateau.
Jusqu’au jour où j’ai fait du faire du stop en bateau.
Big wheels keep on turning.
Les grosses roues tournent,
Les grosses roues tournent,
Proud Mary keeps on burning.
Marie l’orgueilleuse brûle.
Marie l’orgueilleuse brûle.
Rolling
Elle roule
Elle roule
Rolling
Elle roule
Elle roule
Rolling on the river.
Elle roule sur la rivière.
Elle roule sur la rivière.
If you come down to the river
Si vous descendez le long de la rivière
Si vous descendez le long de la rivière
Betcha gonna find the people who live
Je vous parie que vous trouverez des gens qui y vivent
Je vous parie que vous trouverez des gens qui y vivent
You don’t have to worry though you have no money.
Et ne vous inquiétez pas si vous êtes sans le sou
Et ne vous inquiétez pas si vous êtes sans le sou
People on the river are happy to give.
Les habitants de cette rivière sont généreux
Les habitants de cette rivière sont généreux
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dimanche 13 octobre 2013
Répète Au Studio Jaune : Press Book
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vendredi 11 octobre 2013
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